ÉPARGNANT 3.0 : QUESTIONS-RÉPONSES DE FÉVRIER 2017
Une fois n’est pas coutume, je change de format pour cet article. Je réponds ici en quelques phrases courtes à des questions que l’on me pose souvent. En général, vous trouverez des réponses plus étayées dans le livre “Épargnant 3.0” ou sur des articles du blog que j’ai déjà dû écrire… ou que je prévois d’écrire.
N’hésitez pas à poster des questions ou à m’en envoyer, j’essaierai d’y répondre. Cela me donnera aussi des idées pour les prochains articles.
Quel est le meilleur ETF répliquant un indice “monde” ?
Pour répliquer un indice monde dans un PEA, il n’y a que deux choix. Un ETF de Lyxor et un ETF d’Amundi. Celui d’Amundi est légèrement moins cher (coût par an de 0,38% contre 0,45% par an) et surtout il a un encours bien supérieur. Cependant, le prix de la part du tracker d’Amundi est bien plus élevé que celui de Lyxor. Et comme sur un PEA il n’est pas possible de fractionner l’achat (acheter des bouts d’une unité de trackers), certains pourront préférer le Lyxor. Cela facilite l’achat progressif avec des petits montants. Mais comme je l’explique dans l’article “Quel impact de la fréquence de versement sur votre portefeuille actions?”, vous pouvez aussi espacer votre investissement progressif, et par exemple le faire tous les trimestres plutôt que tous les mois.
Sur une assurance vie, l’assuré n’a en général pas le choix du tracker monde. Le Lyxor Monde non PEA coûte 0,3% par an, donc légèrement moins cher que l’Amundi (qui n’a pas de version différenciée PEA et hors PEA). Le Lyxor est distribuant, ce qui fait que les dividendes vont sur le fonds en Euros. C’est moins bien qu’un capitalisant mais pas réellement grave. Il faut essayer d’éviter le Lyxor DJ Global Titans (soit disant un ETF “Monde”) et préférer les ETF suivant l’indice MSCI World. En effet, l’indice DJ Global Titans est concentré sur uniquement 50 valeurs (contre 1500 sur le MSCI World), à 70% américaines. Par ailleurs, de manière générale, les très grosses entreprises performent moins que le reste du marché. Puissance Séléction du courtier Assurancevie.com et de l’assureur E-cie vie Generali a l’offrte la plus large. On a en plus le choix avec le Lyxor All World qui intègre les pays émergents et le iShares Core MSCI World, qui ne coûte que 0,2%. Une excellente option.
Le CTO est à manier avec précaution, car sa fiscalité est hasardeuse et changeante. Mais le trackers iShares Core MSCI World est une option à étudier. Pour avoir plus d’informations sur comment investir en ETF sur un CTO vous pouvez vous référer à cet article.
Faut-il diversifier les émetteurs de trackers ?
Comme je l’explique dans cet article, je ne pense pas que l’investissement en ETF soit très risqué. Le risque de “faillite” d’un ETF est à peu près équivalent à celui du grande banque française.
Mais, de manière générale, il est plutôt sain de diversifier, alors oui pourquoi pas diversifier si l’on fait un portefeuille d’ETF. Mais je ne pense pas que ce soit une raison suffisante pour faire un portefeuille de trackers plutôt qu’un unique ETF Monde.
Que penser des matières premières ?
Les matières premières ne rapportent rien (il n’y a pas de dividendes), ce n’est donc pas l’idéal dans un portefeuille. Mais étant décorrellées avec les autres actifs il peut y avoir un intérêt. En ajoutant des matières premières dans son portefeuille, on réduit la volatilité et la perte maximale … mais aussi, assez probablement, la performance. C’est un choix, qui peut être valable pour des investisseurs.
Mais l’autre problème est que les ETF Matières Premières s’appuient sur des contrats futures et non des prix spot, ils sont donc par nature assez souvent perdants. Ces ETFs ne me semblent donc pas devoir intégrer un portefeuille financier. C’est un sujet un petit peu technique, mais vous trouverez des informations plus détaillées dans cet article.
Il y a aussi ce que l’on appelle les « Managed Futures » qui font du momentum sur les matières premières (ainsi que sur les devises, actions, obligations, etc.). Ils peuvent être dignes d’intérêt ; mais l’offre est complexe et les coûts sont élevés.
Est-ce qu’il y a des OPCVM dignes d’intérêt ?
Les fonds actifs classiques sont souvent fortement chargés en frais (plus de 1,5%), ce qui limite leur intérêt et leur performance. Pour rappel, dans le dernier bilan de l’AMF, on peut voir que les frais moyens 2016 des fonds en actions françaises ont été de 2,2%. Pour plus d’informations sur l’intérêt des ETF par rapport aux OPCVM, vous pouvez lire cet article.
Cependant, il existe des cas ou les fonds classiques peuvent avoir un intérêt.
Par exemple, le fonds Indépendance et Expansion a une approche smart beta « France-small-value-quality (et peut être momentum) ». Il n’y a pas de telle offre du côté des ETF. Cependant, il n’est plus possible d’y souscrire.
L’ETF disponible sur le PEA-PME est vraiment peu attrayant. On peut se diriger vers des fonds actifs. Ils ont en plus l’avantage d’investir dans toute l’Europe. Pour plus d’informations sur le PEA-PME, vous pouvez lire cet article.
Faire un simple mix d’ETF monde et fonds en Euros est-il toujours valable ?
Oui ! Les fonds en Euros sont la partie sécurisée de votre patrimoine. Cette part de votre patrimoine n’a pas pour première vocation à fournir du rendement (même si c’est toujours préférable). Elle cherche à limiter les baisses et à vous fournir de l’argent quand vous en avez besoin. Cependant, en cas de crise systémique, la liquidité des fonds Euros pourrait ne pas être parfaite (vous pourriez avoir du mal à retirer votre argent). Il ne faut donc pas mettre toute son épargne de précaution dans ces fonds.
Cette partie de ce patrimoine est aussi utile pour rééquilibrer votre portefeuille financier. Lorsque les actions subissent une chute importante, vous vendez ces fonds en Euros pour acheter des actions.
Les fonds en Euros ne sont tout de même pas parfaits. Ils sont notamment très opaques. Contrairement aux ETF. Pour plus d’information sur les fonds en Euros, vous pouvez lire cet article.
Pour la partie actions, quoi que l’on pense du monde aujourd’hui, avoir un portefeuille diversifié géographiquement est certainement une sage décision. Les États-Unis ont un marché qui est particulièrement haut par rapport aux marchés des autres zones géographiques, mais c’est le résultat de l’intelligence collective (de tous les spécialistes du monde), et il est difficile de battre cette intelligence collective. D’ailleurs, cela fait au moins cinq ans que l’on entend que le marché américain est trop haut, et pourtant il surperforme le reste du monde chaque année depuis. Pour plus d’information sur la valorisation des marchés, vous pouvez lire cet article. Il essaye aussi d’imaginer la performance future des différents actifs.
Vu l’état économique de la France, elle pourrait faire défaut. Que va-t-il se passer avec les fonds en Euros et les autres actifs ?
Au-delà des considérations politiques, vu l’endettement de certains pays, dont la France, on peut s’interroger sur l’avenir de certains actifs et notamment des fonds en Euros.
Les fonds en Euros sont composés pour une large part en obligations d’État, mais pas uniquement, et pas uniquement l’État français. Donc le problème ne me semble pas uniquement lié à la France, mais à l’ensemble des états fortement endettés … et ils sont nombreux. Et si vous prêtez à un pays peu endetté, donc plus sûr, vous aurez un rendement inférieur, voire nul. Regardez les taux d’emprunt de l’Allemagne.
Quel serait l’impact d’un défaut de la France sur les fonds en Euros ? Fort bien sûr. Mais il serait fort sur votre salaire, votre immobilier, votre banque, votre assureur et plein d’autres choses.
Être diversifié, notamment en actions mondiales, permet de limiter ce risque. En ce sens, avoir un portefeuille diversifié en actions en complément des fonds en Euros est moins risqué qu’un portefeuille uniquement en fonds en Euros. Et oui … les actions pour faire baisser le risque !
Si vous avez des actions dans un PEA (ou CTO), vous en êtes propriétaire, vous encourez le risque des baisses de ces actions. Votre courtier ne devrait pas être impacté par la faillite d’un Etat, mais de toutes les façons l’impact devrait être limité.
Si vous avez ces actions dans une assurance vie, vous n’en êtes pas propriétaires. L’assureur est propriétaire de ces actions et a une créance envers vous. Si l’assureur fait faillite, vous aurez du mal à récupérer tout votre argent. L’assurance vie luxembourgeoise est réputée plus protectrice des épargnants, j’ai prévu de faire un article à ce sujet. Mais vous pouvez aussi lire cet article sur les risques des fonds en Euros.
Cela étant tout cela est théorique, on ne sait pas vraiment ce qu’il se passerait dans ce cas là.
S’il n’y avait qu’un livre à lire ?
Revenons à des choses plus maîtrisables et plus réjouissantes.
En français, les placements de l’épargne à long terme de JF de Laulanié, qui a été mis à jour en 2016.
En anglais, au choix :
- The four pillars of investing de W. Bernstein
- Stocks for the long run de J. Siegel (traduction en français, disponible à partir du 16 février)
Pour d’autres idées de livre sur l’investissement passif, n’hésitez pas à lire cet article.
Mais surtout mon livre Épargnant 3.0 … 8€ en format papier, et 5€ en Kindle. D’ailleurs, n’hésitez pas à mettre un commentaire sur Amazon si vous l’avez aimé. Et aussi, parlez-en autour de vous.
Bonjour,j’ai une question sur les catastrophes naturelles dans l’assurance vie,notament les tempetes solaires,là ou l’économie est bloquée mondialement.Les assurances vies continueraient-elles de fonctionner?Font-elles faillite?Mon autre question est:peut on annuler l’option épargne handicap d’un contrat et revenir à un contrat normal si on gagne des revenus “normaux”?
Je vous remercie de votre aide.
Bonjour,
Comment calculer les frais moyen d’un PEA contenant plusieurs ETF ? J’ai un doute…
Merci à vous !
Concernant les fonds, boursedirect propose un certain nombre de fonds à 0 % de frais dans le cadre de son PEA ou de son PEA PME (https://www.boursedirect.fr/fr/opcvm/zero-frais). Dans ces conditions, pensez-vous qu’ils puissent être intéressants à insérer dans son portefeuille ?
Peut-être mais c’est difficile de choisir lesquelles. Il y a les frais de gestions annuels qui sont élevés quand même !
Sinon, il y a l’option de prendre 10-20 lignes en direct, parmi les plus grosses valeurs, diversifiées … et attendre. C’est ce qu’il y a de moins cher.
Peut-être ai-je mal interprété l’offre, je pensais que les frais de gestion étaient couverts par Boursedirect. Je vérifierais directement auprès d’eux. Cela aurait pu être intéressant dans le cadre du PEA PME, où la sélection de titre se révèle assez périlleuse pour l’investisseur particulier. Merci pour votre retour :)
Ce sont uniquement les frais d’entrée qui sont offets et non les frais de gestion.
“Mais, de manière générale, il est plutôt sain de diversifier, alors oui pourquoi pas diversifier si l’on fait un portefeuille d’ETF. Mais je ne pense pas que ce soit une raison suffisante pour faire un portefeuille de trackers plutôt qu’un unique ETF Monde.”
Vanguard FTSE Developed Europe (0.12%)
AMUNDI ETF S&P 500 (0.15%)
AMUNDI ETF MSCI Emerging Markets (0.20%)
Que penses-tu d’un portfolio comme ça ? Eligible PEA, couvre une bonne partie du monde , TER divisé par 2 par rapport à un “vrai” world.
Ca me parait très bien …
Trois ETF, cela reste assez simple.
Edouard,
Et vous avez choisi de mettre les 2 (PEA et PEA-PME) chez le même broker (Bourse Direct) ?
Ne serait-ce pas plus “sécurisant” de mettre le PEA chez un broker (par exemple chez Bourse Direct) et le PEA-PME chez un broker différent (par exemple chez Binck), afin de bénéficier d’une meilleure garantie en cas de faillite ?
2 établissements différents = meilleure protection plutôt que d’être chez 1 seule.
+
2 établissements différents (Bourse Direct et Binck) =
garantie de 70 k€ des dépôts par l’état français pour Bourse Direct (car c’est un broker)
ET garantie de 100 k€ des dépôts par l’état néerlandais pour Binck (car c’est une filiale de banque)
alors que :
1 seule établissement (Bourse Direct) où mettre son PEA et PEA-PME = garantie de 70 k€ pour l’ensemble des 2 comptes
Oui, vous avez raison. Mais je trouve le risque très faible.
Chez un broker vous êtes propriétaire de vos ETF.
A priori, il faut qu’il y ait malversation pour réellement être embêté.
A titre personnel, j’ai donc choisit la solution de facilité …
Bonjour,
Je suis un grand fan, j’ai adore votre livre, et suis regulierement le blog.
Le format de l’article est bien, j’imagine que c’est parfois difficile de faire un article structure avec des questions pele-mele.
Une question pour vous. Je connais votre avis sur le CTO. Quel CTO conseiller pour un investissement sur des bourses etrangeres (Londres, Canada, Australie)…. Interactive broker, Binck, degiro…?
Merci d’avance.
Moi j’utilise Bourse Direct. Binck est à peine plus cher.
Interactive Broker et Degiro ne proposent pas d’IFU … ça ne me semble pas très adapté à la plupart des épargnants.
Effectivement, si IB et DeGiro ne proposent pas d’IFU, c’est ennuyeux et pas très pratique…
Edouard,
pour vos PEA et PEA-PME, je crois que vous êtes chez Bourse Direct pour les 2. N’est-ce pas ?
Mais, avez-vous pensé à DeGiro pour y mettre votre PEA ou votre PEA-PME, car les frais de courtage y sont 2 fois moins cher que chez Binck ou BourseDirect (cf leur tableau sur leur page “Tarifs”) ?
Avec un portefeuille “Value Momentum” qui tourne chaque mois, c’est sûrement très appréciable d’économiser de tels frais.
Personnellement, je suis actuellement chez BforBank pour mon PEA et chez BourseDirect pour mon PEA-PME.
Je réfléchis à la possibilité de mettre mon PEA chez DeGiro (en raison des frais de courtage).
Pour la sécurité des dépôts, DeGiro indique “Vos placements sont ségrégués à 100% et détenus dans une entité dépositaire distincte de droit néerlandais, DEGIRO. Cela signifie qu’ils ne figurent pas dans le bilan comptable de DEGIRO B.V., la société qui administre DEGIRO.” et aussi : “La loi néerlandaise offre un mécanisme de compensation des investisseurs à hauteur de 20.000€. Cependant, au vue de notre principe de ségrégation, cette garantie n’a pas d’importance.”.
Degiro ne propose pas encore de PEA bien qu’ils le promettent depuis longtemps.
Et cela m’étonnerait qu’ils gèrent correctement la fiscalité française (des ETFs) sur CTO.
J’apprécie ce format d’article. Merci !
Merci pour vos articles intéressants. Dans la stratégie que vous déclinez pour un investissement progressif en ETF, vous n’évoquez pas la possibilité de sécuriser ses plus values et de limiter ses pertes quand le cours baisse. Est-ce volontaire? Si par exemple le cours d’un ETF est orienté à la baisse, faut il vraiment continuer à investir ou faut il sécuriser ses plus- values en attendant que le cours reparte à la hausse ?
C’est volontaire, il n’y a pas besoin de sécuriser les plus values à mon avis.
On peut faire une stratégie momentum sur ETF, mais c’est un sujet particulier dont je n’ai pas encore parlé.
Bonjour Edouard,
Vu les niveaux actuels “élevés” des marchés (notamment le S&P500), je pense que la stratégie Momentum sur ETF a du sens. En effet, qui ne se pose pas la question de sécuriser son portefeuille aujourd’hui dans un environnement euphorique.
A mon avis, un article sur le sujet pour expliquer la façon dont vous voyez les choses serait très intéressant.
Pour ma part, je pense m’orienter vers ce type de stratégie pour gérer mes placements.
N’est-il pas vrai que ce qui procure le plus de rendement sur le LT, c’est une stratégie :
Momentum + Value + Small-Caps (+ j’y ajouterai : avec le moins de frais bancaires (être en ligne) + le moins d’impôts à payer (PEA, AV)
C’est un bon “format” les réponses du mois -même si on a déjà lu certaines choses par ailleurs, ça permet pour les apprentis-débutants de confirmer ce qu’on a déjà vu, et à l’occasion de réactualiser -on se demande souvent au début si une réponse lue ailleurs est toujours d’actualité -surtout avec l’instabilité / incertitude géopolitique et économique actuelle. Thanx donc!
Oui, j’ai souvent des questions pour savoir si ce que j’ai écrit (dans le livre ou dans le blog), est toujours d’actualité.
Il s’avère que j’écris mes articles (et mon livre) dans l’optique qu’ils soient intemporels. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles je ne les date pas.
Evidemment, il peut y avoir des exceptions. L’évolution des fonds en Euros en est une, car elle est liée à des événements non financiers. Cette année ils ont baissé de 0,5%, plus qu’ils n’auraient du baisser, car le lesgilateur en a décidé ainsi !
L’évolution de la fiscalité peut aussi remettre en cause certains avis.
Par ailleurs, on me pose souvent des questions dont les réponses sont dans le livre et/ou sur le blog. Ca me permet de repointer vers des articles. Car je comprends que lire un blog en entier n’est pas nécessairement très user friendly. Il faudrait presque que je fasse un livre avec uniquement les articles du blog, mais classés dans un ordre logique.
Pour les livres à lire, une version française de “Stocks for the long run” de J. Siegel doit sortir dans quelques jours (16 février 2017 d’après Amazon) sous le titre “Investir sur les actions à long terme”. Je ne sais pas sur quelle édition il est basé ni si la traduction est de qualité mais ça peut être intéressant pour les non-anglophones.
Intéressant, je n’étais pas au courant. J’espère que la traduction sera à peu près correcte (ce qui est rarement le cas sur ce genre d’ouvrage).
Mais ce sera un vrai plus pour la communauté des investisseurs passifs oui !
Parmi les deux ETF suivants,disponible sur Le contrat Puissance Avenir (Suravenir distribué par Assurancevie.com) lequel prendre ?
Quel est la différence entre les deux ?
FR0010315770 Lyxor UCITS ETF MSCI World D-EUR (EUR)
FR0011660927 Lyxor UCITS ETF MSCI World Monthly Hedged D-EUR (EUR)
Vous me faîtes penser qu’il faut que j’écrive un article sur ce sujet, car la question revient assez souvent.
Les deux sont possibles, mais pour moi, ce n’est pas nécessaire de se couvrir en devise et cela coûte de l’argent.
Je pense donc qu’il vaut mieux partir sur le FR0010315770 Lyxor UCITS ETF MSCI World D-EUR (EUR), qui est la version on couverte en devises.