COMMENT INVESTIR UNE SOMME IMPORTANTE D’ARGENT ?
POINTS CLÉS
- Pour les faibles durées, vous ne devez pas prendre de risque.
- Si vous changez votre allocation d’actif, c’est-à-dire votre profil de risque, allez-y très progressivement et souhaitez un krach rapide.
- Investir progressivement une somme d’argent conséquente est une assurance contre le risque de perte qui a un coût. Le bon équilibre entre coût et protection semble être un investissement progressivement entre 6 à 12 mois.
Vous avez la chance d’avoir reçu une somme d’argent importante ? Vous avez décidé d’investir plus « agressivement » en arrêtant le livret A et vous mettre aux actions ? Vous voulez optimiser l’argent de la vente d’un bien immobilier avant de racheter ? Et vous vous demandez comment investir cette somme significative d’argent. La réponse est très différente en fonction des cas, et surtout de vous, de vos objectifs et de la façon de gérer vos stress quand vous investissez dans des actifs risqués.
Pour les courtes durées, investissez dans un bon fonds en Euros sans frais d’entrée
Si vous cherchez à optimiser vos liquidités avant un achat significatif, c’est le cas le plus simple. En effet, il faut limiter au maximum les risques et les actions sont, sur le court terme, risquées. Ce serait dommage que votre portefeuille financier chute de 30% en quelque mois et vous empêche d’acheter un nouveau bien. Si vous avez une bonne assurance vie de plus de 8 ans, c’est le fonds en Euros de cette assurance-vie qu’il faudra choisir. Avec un fonds en Euros à 3%, vous allez obtenir 2,4% net de CSG-CRDS et d’impôt sur le revenu. Imbattable pour un investissement sécurisé.
Pour débuter dans l’investissement en actifs risqués, prenez votre temps
Si vous vous mettez à l’investissement dans des actifs risqués la réponse se complique un peu. La première étape est de bien évaluer quel pourcentage d’actifs risqués (en l’occurrence des actions au travers d’ETF) vous allez investir. Cela signifie que votre profil de risque évolue. Et vous ne savez pas comment vous allez réagir lors d’un krach boursier. Le pire serait d’investir ce que vous aviez prévu, que quelques mois après la bourse perdre 40% et que vous vendiez tout dans un stress intenable. Préservez-vous de vous-même, investissez progressivement ! Il est difficile de dire sur quelle durée, cela peut prendre des mois ou des années. Il faut entraîner votre psychologie. Et là il faut espérer que vous subissiez assez rapidement des baisses de votre portefeuille actions afin de voir comment vous réagissez. Si vous passez une baisse de plus de 20% sans encombre, vous pouvez accélérer, 40% seraient encore mieux. Vous aurez même peut être plaisir à ces baisses, car vous pourrez investir moins cher dans les mêmes entreprises.
Petite remarque en passant, s’entraîner sur un portefeuille virtuel n’aide pas. Il faut subir des pertes réelles.
Si vous êtes déjà aguerri et ne changez pas votre profil de risque, investissez progressivement ou même en une fois
Dans ce dernier cas, imaginons que vous ayez aujourd’hui une allocation d’actif déterminée (par exemple 60% en actions et 40% en fonds en Euros) et que receviez une somme significative d’argent. Il n’y a pas de raisons pour que vous changiez votre profil de risque, vous allez donc allouer la même allocation cible à ce surplus de capital. Mais faut-il le faire progressivement sur la partie actions ?
Statistiquement non !
Pas besoin de savant calcul, sur le long terme, les actions montent et donc toute somme non investie a un coût d’opportunité. Depuis 1900, la différence entre les actions et les obligations (dans le monde) a été 3,2% par an et de 4,3% par rapport au cash. Le coût d’opportunité mensuel est donc à peu près de 0,3%.
Le problème est que vous prenez des risques psychologiques forts à mettre tout d’un coup. S’il perd 30% le mois suivant vous risquez de mal le vivre, même si vous vous dîtes qu’en moyenne vous auriez dû être gagnant et que cela va certainement reprendre sa valeur et bien plus à l’avenir. Investir progressivement est donc une assurance contre ces pertes potentielles. Et comme toutes assurances cela a un coût, et seul chacun peut savoir s’il est prêt à payer ce coût pour bien dormir.
Pour évaluer ce coût, j’ai comparé un investissement progressif sur 12 mois (non investi) et un investissement en un coup depuis 1970 sur un indice monde (MSCI Net Return en $). Le graphique ci-dessous représente la différence à la fin des 12 mois.
On voit bien que l’investissement progressif n’est que rarement gagnant, en l’occurrence 25% des fois. Par ailleurs, quand l’investissement progressif a dépassé l’investissement en une fois, il a eu une surperformance de 6,2% ; alors que lorsque c’est l’investissement en une fois qui gagne, la marge est en moyenne de 9,7% (pour rappel, sur la période l’indice a fait plus de 10% par an).
En revanche, en 1974, 2003 et 2008 l’investissement progressif a surperformé de plus de 15%. Si vous faites de l’investissement progressif, vous vous assurez donc spécifiquement contre ces cas.
Vanguard a fait, dans son étude « Dollar-cost averaging just means taking risk later » à peu près les mêmes calculs que mois avec des résultats assez similaires. Dans leurs calculs le montant non investi en actions est investi en obligations, et ils ont comparé les résultats 10 ans après. Aux États-Unis, entre 1926 et 2011, l’investissement en une fois a gagné deux fois sur trois. Plus on allonge la durée d’investissement, plus l’assurance coûte cher. Par exemple, l’investissement en une fois a surpassé dans 90% des cas l’investissement progressif sur 36 mois. Sur un portefeuille équilibré 60% actions / 40% obligations, l’investissement a surperformé en moyenne 2,3%.
Vanguard a aussi analysé le risque lié à ces deux stratégies. Ils ont pu tirer les conclusions suivantes :
- Il y a de la sur performance et de la sous-performance dans les deux stratégies
- Le rapport performance sur volatilité (le ratio de Sharpe) est meilleur pour l’investissement en une fois.
- L’investissement progressif protège mieux contre la baisse : l’investissement en une fois a fait des pertes dans 22% des cas contre 17% dans l’investissement progressif. Par ailleurs, la perte moyenne a été de 8,4% pour l’investissement en une fois contre 5,7% pour l’investissement progressif.
Vous trouverez aussi un article très détaillé sur le site de William Bernstein Do Not Dollar-Cost-Average for More than Twelve Months écrit par Bill Jones. Il y détaille le rapport entre coût de l’assurance et intérêt de l’assurance. Il s’appuie sur les données historiques américaines de 1953 à 1996 (soit 493 périodes de 12 mois roulants). L’article est un vieux, mais toujours d’actualité.
Je traduis ici ses conclusions (DCA signifie Dollar Cost Averaging, soit investissement progressif) :
Le DCA sur 6 mois offre une protection significative contre un investissement et perdre plus de 10% dans les 6 mois suivants. Le coût est faible (1,11%, au total, et non par an). Toutefois, étant donné qu’il n’y avait que 15 cas dans lesquels DCA-6 a donné au moins 10% de plus, et dans le meilleur des cas ont donné seulement 19,9% de plus, vous payez une prime d’assurance de 1,11% pour une assurance qui ne sera vraiment utile (10 à 20% de gain) que 3% du temps. Ce ne sont pas vraiment de bonnes statistiques.
Le gain est plus élevé pour une période de DCA de 12 mois. L’investissement en une fois a fait perdre de l’argent dans 114 périodes de 12 mois, et le DCA-12 bat l’investissement en une fois dans 100 d’entre eux, et avec 64 cas avec plus de 5% de différence. Le DCA-12 a parfois battu l’investissement forfaitaire de plus de 20%. Il y a eu 40 périodes de 12 mois où l’investissement en une fois a perdu plus de 10%; et le DCA-12 la battu dans 39 de ces 40 cas. Le seul inconvénient est que chaque utilisation du DCA-12 vous coûte une moyenne de 2,50%.
Ici, l’effectivité de l’investissement progressif est définie comme positif lorsqu’il bat l’investissement en une fois de plus de 5% et que l’investissement en une fois perd de l’argent:
- Le DCA-6 est efficace dans 55 des 143 cas
- Le DCA-12 est efficace dans 64 des 114 cas
- Le DCA-18 est efficace dans 46 des 77 cas
- Le DCA-24 est efficace dans 31 des 45 cas
- Le DCA-36 est efficace dans 16 des 30 cas
Ainsi DCA-12 produit clairement le plus grand nombre de cas efficaces, mais le DCA-6 coûte la moitié autant et produit le deuxième plus grand nombre de cas efficaces.
Bien sûr ce ne sont que des analyses sur des données historiques et nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve. Mais je pense que cela donne de bonnes indications, car il y a tout de même eu déjà pas mal de krachs sur la période analysée.
Il faut aussi prendre en compte un risque dont on parle trop peu. Si vous investissez très progressivement et que le marché monte pendant ce temps-là, cela peut engendrer du stress et vous faire prendre de mauvaises décisions. Il faut en tout cas bien définit un plan et s’y tenir.
Au final, tout dépend de son aversion au risque et de la façon dont on gère ses émotions d’investisseur. Mais si vous ne comptez pas modifier votre portefeuille de risque global, un investissement progressif entre 6 et 12 mois semble une solution adéquate. Vous pouvez aussi mixer les deux approches, 50% au départ puis progressif sur 6 à 12 mois. Cela dépend aussi de la quantité de cet apport par rapport à votre patrimoine actuel.
En revanche, si vous êtes-vous commencez à investir en actions ou changez votre allocation, allez y nettement plus progressivement.
J’ai démarré depuis peu un portefeuille financier. J’ai lu et replonge régulièrement dans votre second livre, ma bible du moment !!! Merci et bravo. J’ai une somme importante à investir. J’ai défini mon allocation : 50% etf world / 50% fonds euros/liquidités. J’ai bien compris l’aspect psychologique du dca. Cela dit j’ai quand même l’impression que le risque de faire un dca voir un all in aujourd’hui est beaucoup plus élevé qu’entre 2002 et 2019… En effet il y a, comme en 2000, un nombre très important de particuliers qui se sont lancés en bourse depuis un an, et donc le risque de krash violent et long est décuplé… pensez vous donc qu’il n’est pas kamikaze de faire un all in ou dca 6 mois aujourd’hui (en ayant démarré son portefeuille en janvier 2021)?
Bonjour Mr Petit
Je viens de terminer votre livre ETF qui m’a beaucoup éclairé. Votre blog que je suits est également une mine de renseignements.
Suite a la vente d’un bien immobilier , je souhaite investir une somme importante, plus de 200000 euros, a court terme car je pense racheter un bien dans les 2 ans.
En lisant cette article , le mieux serait donc un fond en euros sur assurance vie.
Je possède un fonds MMA multi support depuis plus de 8ans, cependant celui ci est peu rentable, 1.217%net, et avec des frais sur versement élevés.
Que me conseillez vous ?
investir dans ce fond avec une fiscalité plus avantageuse au moment de sortir l’argent ou investir dans un nouveau fond plus rentable ?
Merci de vos conseils
Bonjour,
Je suis dans cette situation : j’ai reçu il y a quelques mois 100000 euros d’une succession, et mon épargne était jusque là de 100000 également (environ), accumulée sur 10 ans.
Je me pose donc naturellement aussi la question de l’investissement d’un coup ou cumulée. Un point essentiel : le niveau de connaissance en bourse et – surtout – l’expérimentation. Je pense que, dans tous les cas (DCA ou “all-in”), il faut se donner du temps pour comprendre ses investissements (quelques semaines à plusieurs mois pour un débutant). Ensuite, au dela de la théorie, si on n’a AUCUNE expérience sur les marchés, il faut lisser son investissement pour tester sa psychologie.
Dans mon cas, j’ai plusieurs années d’expérience (où j’ai pu tester toutes les erreurs possibles et imaginables, et vérifier ma résistance psychologique) , donc je peux me permettre un all-in. Un semi all-in en fait, car étant au chômage actuellement, je veux garder mon PEL au taquet, c’est un compromis entre sécurité et bonne rémunération (2,5 % garanti c’est une aberration de marché pour un produit monétaire au vu des taux actuels, et ça me semble un investissement “value” intelligent). Si je retrouve un CDI, je casserai le PEL pour investir une grosse part en actions. Mais il s’agira davantage d’une réallocation d’actifs suite à un changement de situation car un investissement différé dans le temps.
Bonjour,
Aujourd’hui si l’on a disons 20 000 euros à placer pour du longtemps terme, dans une assurance vie, exclusivement composé d’ETF via un robot advizor, et exposé à 100% en UC.
Il vaut mieux attendre le krach que tout le monde annonce pour bientôt pour investir ?
Investir progressivement sur 1 ans ou 2 ?
Investir tout d’un coup ?
Merci d’avance pour votre réponse, qui je suis sur me permettra d’y voir plus claire, dans ma réflexion.
Et bonne soirée.
Bonjour Freddy,
j’explique cela en détail dans la formation, cela dépend de la modification de votre allocation. Si vous changez d’allocation, il faudra probablement y aller (très) progressivement.
Mon cousin a récemment hérité d’une grosse somme, et il comptait justement investir une partie de cet argent. Je lui partagerai ton article afin qu’il ait une meilleure idée de la marche à suivre, merci.
Passe une bonne journée
Bonjour ,
Le problème à l’heure actuelle c’est que nous sommes à des plus hauts historiques sur beaucoup d’indices ( US et Europe ) le taux de réussite d’un investissement ” DCA ” sur 6 ou 12 mois doit forcement être beaucoup plus risqué que sur le même investissement ”DCA” sur des” cours moyens” ou plus encore après un krach d’autant plus qu’il n’y en a pas eu depuis 10 ans ,je ne dis pas que la baisse est pour demain mais que qu’investir une grosse somme aujourd’hui sur du court terme a un taux de réussite beaucoup plus faible que dans les études faites par Vanguard et Bill Jones qui se bases sur une moyenne .
Merci pour votre livre ,j’attends le prochain avec impatience .
Bonjour Didier,
Oui, mais en même temps ce n’est jamais le moment “psychologique” pour faire du all-in, soit les marchés se portent bien et on a peur que ca baisse, soit les marchés se portent mmal et on est stressé par le risque ambiant.
Il n’y a pas vraiment moyen de savoir si les marchés sont hauts ou sont bas. Par exemple, le pouvoir prédictif du Schiller CAPE n’est pas énorme.
Bien à vous
Merci Edouard pour cette réponse.
Je comprends bien vos doutes et même avec un vécu bourse ( ce qui est mon cas via mon métier) cela ne garantit vraiment pas une bonne gestion de patrimoine.
En revanche, je pense (et dites-moi si je me trompe) qu’afin de vivre de ses rentes, une partie action est obligatoire.
Mon post ici avait un double but :
1- Quelle serait d’après vous la bonne répartition des actifs ( action/ oblig / cash/ immo / autre..) en situation de rente ( donc par définition sur un profil avec un prise de risque présente mais limitée ) ?
2- Concernant la partie action : je voulais à la fois valider avec vous le poids de chaque etf ( pour un profil rentier) et voir si c’était intéressant d’aller vers l’av lux pour le choix des etfs plus diversifies ou si une av française ( puissance sélection ) était suffisante . Est-ce juste pour les couts que vous me dites que l’av lux n’est pas nécessaire ?
Enfin , concernant le fait que les obligations ne valent plus rien, je suis bien ok avec vous pour dire que c’est pas forcément le bon timing pour être rentier.
Mais j’imagine qu’il faut bien a) allouer une partie de son capital a une partie non risquée b) dans une optique long terme ( supérieur à 20 ans), cet actif aura a un moment un rendement plus élevé… .Qu’en pensez-vous ?
J’avais bien compris les questions ;-)
Mais les réponses dépendent surtout de votre psychologie personnelle, et de plein d’autres éléments, tels que votre capacité à réduire votre train de vie pendant les périodes difficiles, faire un petit boulot au cas où …
Plus vous mettez d’actions plus votre portefeuille va faire des hauts et des bas, donc si vous retirez une somme fixe, vous êtes en difficulté car c’est justement le moment où il faut investir. En retirant des % de votre patrimoine on s’en sort mieux, mais cela veut dire que votre rente est variable.
Si vous mettez des obligations votre rente sera moins variable, mais il est sûr que vu les taux vous allez manger votre capital. Cela étant sur le long terme, les obligations ont fait moins de 2% net d’inflation. Ce sont les 40 dernières années qui ont été très bizarres.
La répartition me semble correcte, mais encore une fois cela dépend de plein de choses.
Je pense que l’av lux n’est pas nécessaire à moins d’avoir un très gros patrimoine.
Bonjour, et merci beaucoup pour tous ces conseils très utiles ( site ou livre )
Je ne savais pas trop ou mettre mon (très long)post alors j’ai choisi cet article car il y a des similitudes avec l’objet de mes questions.
Ma situation est la suivante : j’ai la chance d’avoir un patrimoine assez conséquent du fait de mon activité professionnelle depuis 20 ans mais qui dort ( oui,oui ridicule).
J’ai récemment décidé de voir si je pouvais quitter mon travail et devenir rentier en appliquant une approche lazy.
Ma contrainte primordiale est donc :
1- de recevoir des rentes tous les mois pour financer mon train de vie ( inflation comprise).
2- limiter mon ardoise fiscale en limitant mon impôt sur le revenu.
Si je ne dis pas de bêtises ( loin d’être sur) ,je n’ai rien lu la dessus donc je me permets d’intervenir..
1- Possibilité de recevoir une rente tous les mois
Malheureusement, comme mentionné, je n’ai aucun pea ouvert et donc impossible d’utiliser comme rente, les dividendes de mon pea avant 8 ans.
Il ne « reste »(êtes-vous d’accord ?)que l’assurance vie / immobilier direct (lmnp) ou scpi (même si cette dernière n’est pas optimal fiscalement)
L’immobilier direct n’est pas le sujet ici et les scpi sont bien couvert dans un de vos articles.
Concernant l’av : de par mon patrimoine, pensez-vous qu’il faut mieux aller vers une AV du style spirica ou luxembourgeoise (choix etf plus élargis mais plus cher) ?
2- concernant la stratégie d’investissement, à partir de tout ce que j’ai lu et de mon plan de vie, j’aurais voulu partir sur la répartition suivante :
actions 33%
obligations 33%
immobilier 33%
obligation
assurance vie euros 100%
etf sur obligation via UC 0%
assurance vie euros
emprunt etat ct 30%
emprunt etat lt 10%
pret entreprises 40%
action 10%
immobilier 5%
divers 5%
immoblier
direct 50%
reit 5%
fond euros 5%
scpi credit 40%
action
us large 15.00%
us small 10.00%
europe small 10.0%
europe large 20.0%
msci japan 5%
action av euro 10%
World smart beta 10.0%
europe reit 5.0%
emerging 15.0%
Qu’est-ce que vous en pensez dans les grosses lignes : poids de chaque actif / répartition par actif : est-ce en ligne avec ce que vous préconisez ?
Quelques remarques :
– Scpi à crédit : juste pour profiter des taux bas : les loyers financent l’emprunt (in fine) et optimise ma fiscalité. Il faudra être attentif à la diversification des scpi.
– Poids action us : j’aime bien l’approche pnb et je pense ( mais ça vaut vraiment pas grand-chose)que les us sont assez haut donc poids pas trop élevé.
-Poids small cap : 20 % au total (equi-pondéré us /Europe) : je suis un peu perdu car suivant le modèle ( smartportfolio 40% actions ou lecture blog) votre poids passe de 25% à 14%).
-msci Japan : si je ne passe pas par du msci world, je n’ai aucune exposition sur l’Asie ? est-ce un problème ? ( c’est pourquoi j’ai mis du msci japan).
Enfin : j’ai bien lu, vos articles sur a) investissement progressif vs en une fois et b) le marché action est-il trop haut ? mais au vu de la somme à investir, c’est quand même difficile de ne pas se poser la question.
Iic je aprs sur l’appriche 100% investi en une fois : Qu’en pensez-vous (sachant que je vais avoir besoin de revenus des que j’arrête de travailler).
Merci beaucoup.
Bonjour,
ce n’est pas facile de répondre de façon synthétique à ces questions.
Les actions sont risquées, a fortiori en situation de rente. La difficulté actuelle est que les obligations ne rapportent pas grand chose.
Mais déjà un point, l’assurance vie permet de sortir de l’argent avant 8 ans, mais vous serez fortement taxé.
Je pense que l’AV luxembourgeoise n’est pas nécessaire dans la plupart des cas.
L’immobilier en direct prend pas mal de temps, mais certaines personnes trouvent cela intéressant.
La répartition que vous avez choisie me paraît intéressante, mais ca dépend vraiment de votre capacité à prendre du risque.
En tout cas, je ne me lancerais pas rentier sans avoir vécu un peu la bourse … voir beaucoup vécu la bourse … et ses hauts et ses bas.
Coucou,
Je compte prochainement investir dans des places de parking et tes conseils me seront très utiles. Merci pour ce partage.
Au revoir