COMPRENDRE LES INDICES BOURSIERS
Un indice boursier est un indicateur qui suit la performance d’un ensemble de valeurs mobilières cotées en Bourse, et en particulier les actions et les obligations. Ils permettent de connaître la tendance générale du marché ou d’une partie du marché. Il y a des dizaines de milliers d’indices dans le monde.
Le grand public connaît les indices tels que le CAC 40 et le Dow Jones. Pourtant, ce ne sont pas les indices les plus importants, et les plus utiles à un investisseur qui veut faire progresser son patrimoine.
Connaître les indices boursiers est très important, car l’immense majorité des gérants se comparent à un indice boursier. C’est un indicateur important pour avoir un regard critique sur leur gestion.
De même, un investisseur particulier investissant en direct dans des actions pourra comparer la performance de ses investissements, et vérifier s’il a une performance supérieure ou inférieure à celle du marché.
L’investisseur le plus avisé certainement s’intéressera particulièrement aux indices, car il utilisera des ETF, qui ont justement pour vocation de suivre des indices pour un très faible coût.
Vous pouvez déjà regarder cette vidéo sur les principaux indices boursiers.
Qu’est-ce qu’un indice boursier ?
La définition
Un indice boursier est un indicateur, généralement en point, suivant l’évolution de valeurs mobilières et en particulier les actions. Il existe aussi des indices suivant des obligations, ils sont cependant moins connus et surtout moins utilisés par le grand public.
Il existe des indices suivant d’autres actions tels que l’or, le pétrole ou l’immobilier. Cependant, il ne s’agit pas d’indices boursiers.
Chaque indice est calculé d’une façon particulière et inclut des types d’actions différentes. Il faut donc être très attentif lorsque l’on compare des indices.
Les différents types d’indice
Un indice boursier est principalement défini par :
- Sa zone géographique.
- Le ou les secteurs qu’il couvre.
- La taille des entreprises qu’il suit.
- La façon de calculer le poids des différentes actions.
- L’intégration des dividendes, qui peut être nette ou brute de prélèvements à la source.
Les fournisseurs d’indice
Il existe différents fournisseurs d’indice. Les principaux acteurs sont MSCI (cet article fait un focus sur les indices MSCI), Standard & Poors, FTSE Russell, STOXX. Il existe aussi des acteurs plus petits. Par exemple, la bourse Euronext, calcule l’indice français CAC 40.
Les indices boursiers les plus populaires
Les indices les plus connus des Français sont certainement :
- Le CAC 40
- Le Dow Jones
- Le DAX
- Le Nikkei
Cependant, il en existe de très nombreux. Je partage avec vous une liste un peu plus large.
Indice boursier | Descriptions |
---|---|
CAC 40 | Les 40 plus grandes valeurs de la Bourse de Paris |
S&P 500 | Les 500 plus grandes valeurs de la Bourse américaine |
DAX | Les 30 plus grandes valeurs de la Bourse en Allemagne |
MIB | Les 40 plus grandes valeurs de la Bourse de Milan |
FTSE 100 | Les plus grandes valeurs sur la Bourse de Londres |
IBEX | Les 35 plus grandes valeurs de la Bourse de Madrid |
NIKKEI | L’indice de la bourse japonaise |
Dow Jones Industrial Average | L’indice historique de la bourse américaine |
SSE Index | Indice de la Bourse chinoise de Shanghai |
NASDAQ 100 | Indice américain orienté technologie |
CAC Small Caps | Petites entreprises françaises |
MSCI All World IMI | Suivi de plus de 8000 actions dans le monde entier |
Dow Jones Sustainability Index | Suivi de la performance boursière d’entreprises avec la meilleure performance ESG (Environnement, Social, Gouvernance) |
Les indices boursiers par zones géographiques
Prenons quelques exemples d’indice afin d’illustrer le propos.
Les principaux indices boursiers en France
L’indice CAC 40 suit les 40 plus grandes valeurs de la Bourse de Paris
Le CAC 40, calculé par la bourse Euronext, est composé 40 grosses sociétés françaises cotées. Ces sociétés sont sélectionnées trimestriellement par un comité d’expert. Mi 2019, cela correspond à une capitalisation de 1000 Mds € soit plus des 2/3 de la capitalisation de la bourse française. Les plus grosses capitalisations sont Total, Sanofi, et LVMH. Le secteur le plus représenté est l’industrie, avec un poids de l’ordre de 20%.
Si le CAC 40 est un indice très connu en France, il faut bien prendre en compte qu’il pèse moins de 3% dans la capitalisation boursière mondiale. J’ai écrit un article sur les ETF CAC 40.
Il existe de nombreux autres indices suivant les actions françaises
Euronext fournit pour la bourse française d’autres indices tels que le CAC Next 20, le CAC Mid 60 et le Cac Small 90. Tous ces indices excluent les dividendes, mais il y a une version dividendes bruts inclus et dividendes nets inclus (j’en parle un peu plus loin).
Le CAC Mid 60 pour les valeurs moyennes
Par exemple, le CAC Mid 60 correspond aux entreprises entre le rang 61 et 120, soit 100 Mds € de capitalisation. Ici le secteur le plus représenté est « biens industriels et services » avec un poids supérieur à 20%. Le poids des actions est calculé en fonction de la capitalisation boursière.
Le CAC PME, l’indice pour suivre les valeurs sur le PEA-PME
Le CAC PME a été créé pour suivre les sociétés éligibles au PEA-PME. Il suit entre 20 et 40 plus grandes sociétés avec la plus grande liquidité, éligibles à cette enveloppe fiscale. Mi 2019, Getlink, anciennement Eurotunnel pesait pratiquement 10% de l’indice.
Les indices boursiers américains
Quels indices boursiers sur Wall Street ?
Le Dow Jones Industrial Average : l’indice historique de Wall Street
Aux États-Unis, le Dow Jones Industrial Average, plus couramment appelé Dow Jones, comprend 30 entreprises américaines importantes. La pondération des actions est calculée en fonction du prix de l’action et non de la capitalisation boursière.
Pour en savoir plus allez voir mon article sur le Dow Jones.
Le S&P 500 : l’indice de référence pour suivre la bourse américaine
Le S&P 500 est un indice plus adapté, car il comporte plus de sociétés (500 comme son nom l’indique) et est calculé en fonction de la capitalisation boursière. La capitalisation totale est de pratiquement 14 000 Mds $ soit un peu plus de 60% de la bourse américaine.
Cet indice est particulièrement suivi, selon S&P, l’encours des fonds se comparant à l’indice est de 9 900 milliards en mai 2020 ! Et 3 400 pour les fonds passifs.
Pour en savoir plus allez voir mon article sur le S&P 500.
Le Russell 2000 : l’indice des petites valeurs américaines
Aux États-Unis: il existe bien sûr d’autres indices, notamment pour les entreprises de plus petite taille. Le Russell 2000 est l’un d’entre eux.
Le NASDAQ 100 pour les sociétés de technologie
Le NASDAQ 100, suit les grandes valeurs américaines cotées sur le Nasdaq. Dans cet indice, nous allons retrouver, Amazon, Microsoft, Apple ou Facebook. J’ai écrit un article sur les ETF NASDAQ, pour vous aider à identifier s’il s’agit d’une bonne opportunité.
Les indices boursiers mondiaux
Il existe des indices qui couvrent l’ensemble des places boursières dans le monde. Nous avons notamment :
- L’indice MSCI World qui couvre les marchés développés, soit 23 pays.
- L’indice MSCI ACWI qui couvre les marchés développés et les marchés émergents, soit 49 pays.
Ces indices larges sont particulièrement intéressants pour investir votre argent de manière très diversifiée.
Les autres grands indices géographiques, en Asie notamment
Le NIKKEI est l’indice phare de la bourse japonaise. Il permet de suivre 225 grandes entreprises au japon. Cet indice est particulièrement intéressant à plusieurs titres :
- Le pourcentage de chaque action est calculé en fonction de prix de l’action et non pas de la capitalisation boursière
- Les entreprises sont sélectionnées aussi en fonction de leur qualité
La Chine s’ouvre progressivement aux investisseurs étrangers. Les indices boursiers Chine sont :
- Hang Seng Index
- Shanghai Stock Exchange (SSE) Composite Index
- Shanghai Shenzhen CSI 300 Index
- SZSE Composite Index
Le MIB est l’indice de la bourse italienne, l’IBEX celui de la bourse espagnole, et l’AEX de la bourse australienne.
Le MSCI Emerging Markets suit les marchés boursiers en développement dans le monde entier.
Les indices sectoriels et les autres types d’indice
Les indices sectoriels : par exemple pour les foncières cotées
Il existe aussi des indices sectoriels. Par exemple, le FTSE NAREIT suit les SIIC (Sociétés d’Investissement Immobilier Côté), soit REIT (Real Estate Investment Trust) en anglais.
Mais il existe des indices sur d’autres secteurs tel que le pétrole, les biens de consommations, les biotechnologies, etc.
Les autres types d’indice
Enfin, sachez qu’il existe de nombreux autres indices, notamment liés au factor investing aussi appelé smart beta. On peut par exemple choisir les actions les moins volatiles sur une zone géographique. Le MSCI Emerging Markets Minimum Volatility en fait partie.
La gestion des dividendes
Le CAC 40 n’inclut pas les dividendes
Les indices boursiers peuvent comptabiliser ou non les dividendes. Par exemple, l’indice CAC 40 n’inclut pas les dividendes. Pourtant sur le long terme, les dividendes ont représenté la moitié de la performance d’un investissement en actions.
Il existe une version “dividendes compris” de la plupart des indices
Les dividendes, comme je l’explique dans cet article sur l’impôt à la source, peuvent être comptabilisés en prenant en compte cet impôt. En effet, lorsque l’ETF investi dans des entreprises cotées à l’étranger, le pays étranger prélève un impôt, qui peut aller de 0% à 30% en fonction du pays. On a donc les indices “gross return” qui ne prennent pas en compte cet impôt à la source et les indices “net return” qui prennent en compte cet impôt. Comme les ETF suivent dans la majorité des cas les indices net return, il est préférable de se focaliser sur ce type d’indices boursiers.
Il faut aussi faire très attention lorsque l’on compare les indices. Leur version de base intègre les dividendes et d’autres non. Par exemple, le DAX, l’indice de la bourse allemande, intègre les dividendes. On ne peut donc le comparer, surtout sur le long terme, avec le CAC 40. Il faut prendre le CAC 40 GR, mais ce n’est celui dont on parle dans les médias traditionnels.
Analyse détaillée de deux indices phares : le MSCI World et l’Euro Stoxx 50
Le MSCI World Index
Les indices fournis par MSCI sont très intéressants, car extrêmement bien documentés. On utilisera par exemple le MSCI World pour les pays développés et le MSCI All World pour le monde entier (développés et émergents).
Les méthodologies sont publiées sur internet. Il existe une documentation très dense.
Sans aller jusqu’à lire les méthodologies détaillées, si vous voulez avoir plus d’information sur un indice il faut recherche la « factsheet » sur internet. Il suffit de taper le nom de l’indice et le mot factsheet dans son moteur de recherche préféré. Faîtes juste attention à bien sélectionner l’indice en euro et non en dollar (on ajoutera le mot EUR ou USD dans sa recherche).
Faire une recherche avec le mot factsheet dans votre moteur de recherche préféré
À titre d’exemple, vous trouverez une copie d’écran de la factsheet du MSCI World en Euros (il faut donc rechercher “MSCI WORLD factsheet EUR”, pour trouver la factsheet la plus à jour). Toutes les factsheets de MSCI sont sur le même modèle et les factsheets des autres émetteurs d’indices boursiers sont assez proches.
Les indicateurs sur la première page de la factsheet
Pour faciliter la compréhension de l’indice, il est souvent comparé à d’autres indices boursiers proches. Ici, l’indice est comparé de cet indice investissant dans les pays développés, à l’indice des pays émergents et l’indice du monde global (développé et émergent).
Sur la première page on trouve :
- Une description textuelle de l’indice : il investit dans 23 pays développés et 1652 entreprises de grande et moyenne taille (les 15% restant étant les petites capitalisations).
- Une graphique et surtout le titre du graphique, où l’on peut voir que l’indice est net return (très proche de la performance réelle d’un indice).
- La performance par an.
- La performance annualisée sur diverses périodes (attention la profondeur d’historique n’est pas la même en fonction de l’indice)
- Tout en bas des indicateurs de risque : la volatilité (si l’indice fait des zig-zag sur le court terme), le sharpe ratio qui est la performance divisée par la volatilité, et la perte maximale (qui est, pour moi, l’indicateur de risque le plus intéressant dans une factsheet. On peut voir ici que la perte maximale de l’indice ACWI a été de 53 tout comme celui du MSCI World. En revanche, le MSCI Emerging Markets a eu une perte maximale fr 59%. C’est intéressant, car ajouter des pays émergents, plus risqués au MSCI World n’a pas rendu le portefeuille plus risqué (historiquement). On peut d’ailleurs observer que la volatilité est aussi identique.
- Des indicateurs de “valorisation” de l’indice : le P/E (qui est la capitalisation des actions divisée par le bénéfice, c’est-à-dire combien d’années coûte le bénéfice) soit sur l’année passée, soit sur la base des prévisions des analystes (P/E forward), le P/BV (qui est la capitalisation divisée par la valeur comptable de l’entreprise)
- Le taux de rendement des dividendes. Un point intéressant pour ceux qui veulent se créer une rente avec des ETF.
- Le turnover c’est-à-dire le pourcentage de la capitalisation qui est modifiée chaque année. En effet, des sociétés rentrent et sortent de l’indice chaque année (notamment parce que leur capitalisation boursiére, liée au prix de l’action, varie). Le chiffre est faible ici (2,5%), mais plus élevé pour les indices smart beta.
Les indicateurs sur la deuxième page de la factsheet
Sur la deuxième page on trouve :
- Le nombre de sociétés et le total de la capitalisation boursière de ces sociétés. On voit ici que l’indice MSCI World pèse 32 446 Milliards d’euros. En allant sur la factsheet de l’indice MSCI ACWI IMI on trouve la capitalisation totale mondiale (Larg, mid, small caps dans les pays émergents et développés), et se rendre compte de la représentatitivé du MSCI World.
- Des statistiques sur la taille de capitalisation des sociétés. C’est très intéressant pour comparer deux indices, mais il faut séparer deux factsheets MSCI pour pouvoir le faire.
- Les 10 sociétés les plus représentées dans l’indice. Apple pèse plus de 2% de cet indice mondial et on observe rapidement qu’une large part des 10 premières sociétés sont du secteur de la technologie.
- La répartition par secteurs et par zone géographique. Le secteur le plus représenté est le secteur financier avec 18%, et le pays le plus représenté est les Etats-Unis avec tout de même un poids de 89%.
Vous pouvez télécharger la factsheet de l’indice MSCI World ici.
L’indice Euro STOXX 50
Prenons un autre exemple, la factsheet de l’indice Stoxx 50, qui est aussi souvent suivi par les ETF. C’est un des indices majeurs en Europe. C’est un petit peu l’équivalent du CAC 40 au niveau de la zone euro.
Définition de l’indice STOXX 50
Stoxx décrit l’indice Euro Stoxx 50 de cette manière :
From each of the 19 EURO STOXX Supersector indices the largest stocks are added to the selection list until the coverage is as close as possible to 60% of the free-float market cap of the corresponding EURO STOXX TMI Supersector index. Further, all current EURO STOXX 50 stocks are added to the selection list.
The largest 40 stocks on the selection list in terms of free-float market cap are selected; the remaining 10 stocks are selected from the largest remaining current stocks ranked between 41 and 60; if the number of stocks selected is still below 50, then the largest remaining stocks are selected until there are 50 stocks.
Pas très facile à comprendre (au-delà de l’anglais …) ! C’est un petit peu compliqué pour finalement arriver à sélectionner les 50 plus grosses entreprises de la zone euro. En fait, ils font un calcul pour qu’il y ait une certaine représentativité de chaque secteur (banque, industrie, santé etc.).
Pour rappel la zone euro, ne comprend pas toute l’Europe. Il n’y a donc pas le Royaume-Uni, qui est un très important centre financier.
Détail de la factsheet du STOXX 50
La première page de la factsheet qui décrit l’indice STOXX 50
La première page fournit les informations suivantes :
- La capitalisation de l’indice de la partie cotée en bourse (le free float) et de la capitalisation totale y compris de la part des sociétés non cotées en Bourse. Il y a une différence, notamment, pour les entreprises familiales ou étatiques. La différence est particulièrement importante dans les pays émergents. Je parle de cela dans cet article sur la réprésentation du marché boursier. Ici on voit que plus de 80% de la “valeur” des entreprises est cotée (2449 / 2956).
- Des statistiques sur la taille de capitalisation des entreprises qui composent l’indice boursier. On peut, par exemple, observer que la médiane est de 41 milliards d’euros. On a pu voir sur la factsheet du MSCI World que la médiane était à 9 milliards. L’indice Stoxx 50 est vraiment un indice Mega Cap et nettement plus concentré que le MSCI World.
- Le turnover (qui est inférieur à 2% ici pour le Stoxx 50).
- Les indicateurs de performance et de risque.
- Des statistiques sur la répartition sectorielle et géographique. On peut observer que le Royaume-Uni n’est pas dans l’indice (il s’agit bien uniquement de la zone euro). Autre point intéressant, la capitalisation boursière de l’Allemagne est légèrement inférieure à celle de la France (alors que le PNB de l’Allemagne est supérieur de 30% à celui de la France).
La deuxième page de la factsheet qui décrit l’indice EURO STOXX 50
La deuxième page fournit les informations suivantes :
- Les indicateurs de valorisation de l’indice
- Le rendement sur dividende. Il est ici de plus de 4%, ce qui est nettement supérieur à celui de l’indice monde.
Comment investir sur un indice boursier ?
Il existe plusieurs façons d’investir dans un indice boursier :
- Prendre un OPC qui va chercher à faire mieux que l’indice en lui-même grâce à une gestion active. Malheureusement, comme le montrent de nombreuses études peu de fonds actifs arrivent à battre les indices.
- S’appuyer sur les produits dérivés tels que les contrats à termes ou les CFD (Contract For Difference). Cependant, ces produits financiers ne sont pas adaptés aux investisseurs de long terme. Ils sont réservés aux activités de trading. Et le trading est une activité lucrative pour les banques et les courtiers, et nettement moins pour les investisseurs.
- Choisir des ETF, qui sont par essence des fonds indiciels. Il existe des milliers d’ETF. Épargnant 3.0 propose de très nombreux contenus pour vous aider à mieux investir grâce aux ETF, que l’on appelle aussi des trackers.
Conclusion pour l’Épargnant 3.0 : il est indispensable de s’intéresser aux indices boursiers
Lorsque l’on investit en actions, ou même dans les autres classes d’actifs, il est très important de connaître les indices boursiers. Cette connaissance est autant utile à celui qui va faire du trading en observant les cours en direct, que l’investisseur de long terme, qui va plus s’intéresser à la composition (quels titres suite l’indice ? Quelle est la composition sectorielle ? etc.) plutôt qu’aux cours.
La connaissance des indices boursiers est un élément primordial pour bien sélectionner un ETF et construire un portefeuille d’ETF. Les émetteurs d’indice fournissent de nombreux éléments dans leur factsheet pour nous aider à mieux les comprendre.
J’ai aussi fait un focus particulier sur les indices dans ma formation visant à vous aider à développer un patrimoine, avec sérénité en utilisant les ETF et la gestion passive. Cette formation n’a pas pour objectif de vous apprendre le trading, mais à être un investisseur patient de long terme.
Bonjour
Tout d’abord je vous remercie pour la manière simple dont vous aborder la bourse. Je suis une novice, la bourse me faisait un peu peur et je viens de finir votre livre 3.0 et ait lu pas mal d’articles de votre blog. Très intéressant et abordable. Merci et Bravo!
Cela m’a séduit et je vais m’ouvrir un PEA sur bourse directe et essayer de diversifier sur 3 ou 4 trackers. Mon objectif est le long terme (20 ans au moins)
Il y a deux choses que je n’ai pas bien comprises:
– j’ai 10 000 euros à investir et après je ne compte pas l’approvisionner régulièrement. Je voudrais « laisser fructifier » mon épargne sans rien faire. Me conseillez-vous donc d’investir cette somme d’un coup? Ou plutôt de faire des ordres chaque mois pendant 6 mois? Si j’investis tout d’un coup, j’ai peur de ne pas le faire au bon moment.
– j’ai vu qu’il y avait différents types d’ordre. Quel type d’ordre choisir quand on veut investir une certaine somme d’un coup sur un ETF (genre ETF monde) Y a t’il un type d’ordre à privilégier quand on investit sur un ETF?
Merci d’avance pour votre réponse
Bonjour Agnes,
Merci pour votre confiance.
Ce sont deux questions très intéressantes. J’y réponds en détail dans la formation, de façon très didactique.
Mais déjà vous pouvez lire l’article suivant.
Bonjour Edouard, il y a une chose que je n’arrive pas à m’expliquer, nul doute que vous ou un membre de la communauté saura le faire.
Comment expliquer que l’ETF Amundi CW8, qui suit l’indice MSCI World, soit éligible au PEA alors qu’une des conditions d’éligibilité au PEA est que le fonds indiciel soit investi à minima à 75% en titres de sociétés européennes cotées ?
Merci par avance pour votre réponse et merci encore pour vos articles inspirants
Bonjour,
petite coquille sur la capitalisation totale de l’indice SP 500 (14 000 Mds $ au lieu de 14 Mds $)
Merci pour la lecture attentive
Edouard
Il me semble qu’il y en a une également dans le tableau des indices les plus populaires :
S&P 500 Les 500 plus grandes valeurs de la bourse de Paris ?