ACHETER DES ETF COTÉS AUX ÉTATS-UNIS : UNE BONNE IDÉE ?
Maintenant que le Compte Titre Ordinaire est devenu plus avantageux (voir cet article sur la flat tax), voyons s’il est possible d’optimiser nos investissements en allant chercher des ETF cotés aux États-Unis (c’est bien sûr impossible dans un PEA ou une assurance vie). En effet, le monde des ETF est beaucoup plus développé aux États-Unis … nous ne sommes donc pas à l’abri de bonnes surprises.
La performance des ETF investis aux États-Unis
Performance des ETF S&P 500
Comparons la performance annualisée de différents investissements sur le S&P 500 depuis trois ans en dollars :
- S&P 500 Net Return : 10,21%
- ETF Amundi S&P 500 (Frais : 0,15% par an) coté sur Euronext : 10,43%
- ETF Ishares Core S&P 500 (Frais : 0,07% par an) coté sur Euronext : 10,49%
- ETF Ishares Core S&P 500 (Frais : 0,07% par an) coté aux États-Unis : 10,86%
- ETF Vanguard S&P 500 (Frais : 0,04% par an) coté aux États-Unis : 10,87%
- S&P 500 Gross Return : 10,91%
Performance sur les petites capitalisations américaines
Et la performance sur les petites capitalisations :
- Russell 2000 Net Return : 10,68%
- ETF Amundi Russell 2000 (Frais : 0,35% par an) coté sur Euronext : 10,64%
- Russell 2000 Gross Return : 11,14%
- ETF Ishares Russell 2000 (Frais : 0,07% par an) coté aux États-Unis : 11,19%
Performance toutes capitalisation comprises
La performance de l’ensemble des capitalisations américaines :
- ETF Vanguard Total Stock Market (Frais : 0,04% par an) coté aux États-Unis : 10,71%
- Indice bourse américaine toutes capitalisations: 10,72%
Observations
On peut observer certaines choses :
- Les ETF cotés aux États-Unis sont nettement moins chers, on peut même être exposé à l’ensemble du marché américain pour 0,04% par an (frais de gestion). Vanguard propose des ETF petites capitalisations à 0,06% par an (et même du small value à 0,07% par an).
- Les ETF cotés sur Euronext surperforment un peu les indices net return c’est-à-dire en prenant en compte un impôt à la source (voir cet article sur l’impôt à la source). Ils arrivent en réalité à optimiser cette imposition à la source par rapport à l’indice. Ils arrivent à avoir une taxation de l’impôt à la source de 15% et non de 30% comme l’indice net return.
- Les ETF cotés aux États-Unis collent de très près les indices bruts, c’est-à-dire sans prélèvements à la source.
Ainsi, les ETF cotés sur Euronext cotés sur Euronext devraient avoir tendance à sous-performer les ETF cotés aux États-Unis de 15% du montant des dividendes plus la différence de frais. Aujourd’hui, les dividendes américains (grandes, moyennes et petites capitalisation) ont un taux de distribution de 1,7%, mais ce taux a été historiquement plus élevé (la performance de la bourse est même historiquement plus due aux dividendes qu’à la hausse des cours).
Il faut savoir qu’il n’y a pas d’impôt à la source « à l’intérieur » de l’ETF coté aux États-Unis, mais il y a bien un impôt à la source au niveau de l’investisseur. Cet impôt à la source est compensé par un crédit impôt en France afin qu’il n’y ait pas double imposition.
Autre point, les ETF cotés aux États-Unis ne sont pas capitalisants. Le fait de payer des impôts chaque année à la fin est pénalisant par rapport à la possibilité de les payer uniquement in fine. De plus, cela entraîne un décalage de trésorerie, ce qui n’est pas forcément très pratique.
Performance nette d’imposition française
Voyons ce que donnent différents investissements, sur cinq ans, sur le S&P 500 avec comme hypothèse pour le marché américain : une hausse des prix de 4% et des dividendes de 2% (l’inflation n’est pas prise en compte) :
- CTO ETF capitalisant coté sur Euronext (frais de 0,07%) : 4,07%
- CTO ETF distribuant coté aux États-Unis (frais de 0,07%) : 4,24%
- PEA ETF capitalisant coté sur Euronext (frais de 0,15%) : 4,68%
Evidemment, les résultats changent en fonction des hypothèses, mais cela donne un ordre d’idée.
Le PEA reste devant malgré les frais plus élevés. Et un investissement dans un ETF américain sera plus rentable d’un peu moins de 0,2 point. Cet écart sera un peu plus grand si on ajoute des petites capitalisations. Mais il faudrait aussi retrancher les frais de courtage plus élevés pour les ETF américains. Par exemple, chez Bourse Direct de 8,5€ minimum plus une commission de change, alors que les frais débutent à 99 centimes sur Euronext. De plus, il y a des frais de conservation de 0,036% annuel.
Aussi, par essence, les ETF américains ne respectent pas la réglementation européenne (UCITS). Est-ce que la réglementation européenne est plus protectrice que la réglementation américaine ou est-ce le contraire ? Je n’en sais rien. En tout état de cause, comme en Europe, il est sage de choisir des émetteurs d’ETF de premier plan (aux États-Unis : iShares, Vanguard, State Street etc.), et des ETF qui suivent des indices larges et connus, avec un encours significatif (au moins 100 millions d’euros aux États-Unis).
Investir sur des ETF cotés aux Etats-Unis ?
Lorsque le PEA est plein, un épargnant “avancé” semble pouvoir utiliser des ETF investis aux États-Unis cotés aux États-Unis. Cela est à la fois relativement simple et performant. Entre 0,15 et 0,35 point de performance en plus par an, ce n’est pas négligeable sur le long terme. On a aussi l’avantage d’avoir des ETF peu chers et très liquides. Cependant, c’est plutôt à réserver aux patrimoines significatifs.
En revanche, il n’y a pas réellement d’avantages à investir dans des ETF cotés aux États-Unis et investissant en dehors des États-Unis, car il y a bien un prélèvement à la source dans ce cas. Une raison pourrait être si l’on cherche des stratégies smart beta très précises ou si le différentiel de frais de gestion (ou de liquidité) est significatif.
Cela étant, on ne rappellera jamais assez que le mieux est l’ennemi du bien et qu’il faut, en général, viser la simplicité. Par ailleurs, comme souligné dans le commentaire ci-dessous, de nombreux courtiers ne permettront pas l’achat de ces ETF cotés aux Etats-Unis. Il faudra probablement se tourner vers des courtiers étrangers (la réglementation ne le permettant plus à partir de 2018), ou une assurance vie Luxembourgeoise. Cela ne doit pas être l’unique raison de se diriger vers ces solutions, mais cela peut être intéressant pour ceux qui ont déjà choisis ces solutions.
Bonjour,
Super article mais je me pose une question concernant le prélèvement à la source des ETF américains.
Comment les ETF arrivent-ils à obtenir 15% de prélèvement au lieu de 30% ?
Y-a-t-il quelque chose à faire, ou à demander auprès de son courtier pour obtenir ces 15% au lieu de 30% ?
Merci à vous !
Bea
Et une autre question me vient dans la foulée ;)
Est-il préférable pour un français d’investir sur Euronext, par rapport à d’autres places boursières européennes (Xetra, LSE…) ?
Différence de fiscalité/Frais ou autre ?
Merci !
Bonjour Edouard,
Merci pour cet excellent blog que je découvre.
Etant donné qu’il n’est plus possible d’investir sur les places boursières américaines, pouvez-vous m’éclairer au sujet de la fiscalité :
Quand j’investis par un CTO sur un ETF US (type Nasdaq), coté sur Euronext :
J’ai 15% de prélèvement à la source sur les dividendes + 30% de PFU par la France ?
Ça me parait énorme mais je ne sais pas si mon raisonnement est bon.
Si c’est bien ça, y a t-il un moyen de réduire cette fiscalité ?
Un grand merci pour votre travail :)
Olivier
Bonjour Olivier, oui, c’est ça …
Le PEA est une bonne option.
Merci pour votre réponse !
Et du coup si l’indice qui nous intéresse est disponible sur plusieurs places boursières européennes : Y-a-t-il des critères à surveiller pour faire son choix ?
Bonne soirée
Bonjour comment faire pour acheter un ETF au USA?
par exemple : Global X Cannabis ETF – USD
€ 169 M – US37954Y4263 – POTX – USD – Distribution
Cordialement
Bonjour Daniel, ce n’est pas possible car c’est “interdit”
Bonjour Monsieur,
Je viens de lira qu’il est interdit d’investir dans les ETF’s américains pour un français.
Connaissez-vous un moyen d’y parvenir en tant que français ?
Merci beaucoup pour votre aide,
Andy
Bonjour, oui j’ai fait un article sur le sujet, mais ce n’est pas trop grave. Il y a des très bons ETF aussi en Europe.
Merci pour cet article très intéressant Edouard ! Ayant vécu aux Etats-Unis j’hésitais à investir directement dans ces ETF via le compte-titres de ma banque US. Bonne idée ou non ? Surtout niveau fiscalité, en France ce sera la flat tax sur les plus-values (qui comme vous le soulignez, reste avantageuse même comparée à un PEA dû à la surperformance des titres américains) mais je me demande s’il y a aussi une imposition côté américain (pour donc calculer le niveau de surperf nécessaire).
Bonjour. J’imagine qu’il y aura une imposition aux Etats-Unis qui par la suite sera (partiellement) remboursée en fonction de la convention entre les deux pays. Mais à bien vérifier car je ne suis pas fiscaliste international …
Merci beaucoup pour cette réponse ! Oui et au vu des double-impositions qu’ont certains Américains qui résident en France, j’ai peur que l’opération soit dissuasive et un casse-tête à déclarer.
Dommage car comme vous le soulignez, le panel d’industries et entreprises où on peut investir sur le marché américain est très intéressant !
Je lis et relis tous vos excellents et très instructifs articles…
Investir aux US sur CTO, cela est-il vraiment intéressant, j’en doute de plus en plus, je m’explique :
Mon PEA ne pouvant plus guère progresser, La pauvreté de l’offre en PEA/PME, font que j’avais pensé ouvrir un CTO avec de bons ETF US à frais extrêmement bas, investis aux US, tel que je peux le lire actuellement, entre autres, dans le livre d’A. Hallam, après avoir bien relu les vôtres, ou sur de nombreux Blogs US (dont l’excellent TheBalance, très pédagogique comme votre Blog).
Mais, la fiscalité des dividendes US pour nous Français reste tout de même un frein important, non ?
Car même en imaginant opter pour le barème, récupérer une partie de la CSG, cela fait tout de même un sacré décalage de trésorerie, entre les 15% prélevés, les 21% d’avance, avec un abattement de 40% très aléatoire, d’après ce que je lis.
Certes, nous récupérons les avances, mais quel bazar comptable si vous me passez l’expression.
Hors PEA, qui reste la meilleure enveloppe pour nous, l’AV avec ETF, au-delà de 8 ans, est parfaite pour un retrait dans la limite du plafond ‘non fiscalisé’, et le CTO avec de bons ETF US à faible frais mais cotés sur Euronext. D’autant que les frais de courtages creusent encore l’écart en défaveur des US, non?
Tout cela pour dire concernant ce post, qu’investir sur des ETF cotés aux US, n’est peut-être – malheureusement pas – une si bonne idée, malgré l’offre pléthorique.
Bonjour Edouard,
Merci beaucoup pour cet article et plus globalement pour tout votre travail.
Pouvez vous preciser les hypothèses de vos 3 scenarios de performance nette d’imposition française sur le SP500?
S’agit il de la performance après vente de l’etf au bout de 5 ans?
Sinon je ne comprends pas la difference de performance entre CTO et PEA pour un ETF capitalisant.
Naïvement je comprends qu’un etf capitalisant ne subit que l’imposition étrangère a la source sur les dividendes, ces dividendes nets d’imposition étrangère étant réinvestis directement par le gérant (sans imposition française). La fiscalité me semble donc être la meme que sur le PEA, ou sur un contrat d’assurance vie qui n’aurait pas de frais de gestion (on peut toujours rêver!)
Evidemment lors de la vente de l’etf la fiscalité est différente selon l’enveloppe et plus avantageuse sur le PEA.
D’ailleurs si mon raisonnement est correct les etfs capitalisants sur CTO semblent être une option très interessante dans la phase de capitalisation pour l’allocation en actions (et lorsque le PEA est plein), car ils constituent une structure de capitalisation sans frais de gestion. La fiscalité lors de la vente n’étant pas bien différente de celle de l’AV depuis la flat tax. Seul problème le rebalancement du portefeuille qui ne peut se faire sans passer par la case impôt si les actions ont performées et qu’on doit en réduire l’exposition (au profit de fond euros ou etfs obligataires).
Merci beaucoup pour vos remarques.
Cordialement,
BL
Bonjour Baud,
Merci beaucoup. N’hésitez pas à en parler autour de vous. Ce sont mes lecteurs satisfaits/enthousiastes qui font vraiment connaître mon contenu.
Oui, je considère que l’on vend au bout de 5 ans, car la on paye des impôts sur la plus value uniquement lorsque l’on a vendu. Donc pour comparer la performance nette d’imposition, il faut considérer que l’on a vendu.
Les ETF capitalisants sont excellents sur CTO pour la phase de capitalisations oui. Meilleure que l’assurance vie (mais moins bonne que le PEA).
Bien à vous
Edouard
Bonjour Edouard,
Est ce qu’il faut bien comprendre que pour un portefeuille similaire ( diversifé par exemple en obligation, or, actions et autre), le portefeuille en usd va davantage performer sur le long terme que le portefeuille en euros?
Ou bien seulement conclure que un ETF investi sur le marché US ( nasdaq, sp500 par exemple ) va plus performer qu’un tracker investi sur l’europe?
Bonjour,
Non, ce n’a pas grand chose à voir avec le sujet des devises. Il s’agit juste d’une optimisation des frais et de la fiscalité.
Bonjour,
Suite à la lecture de vos deux livres j’ai décidé de démarrer une (autre) Assurance Vie mettant en application les principes de la gestion “lazy”. J’ai donc recherché les ETFs et j’ai découvert une assez importante littérature américaine et (objet de cet article) les ETF US et Euronext. Il n’est pas toujours simple (pour moi) d’établir la correspondance….
Cet article résout en grande partie mes problèmes (Merci). Par contre pouvez vous m’aider à trouver les ETFs Euronext correspondants à :
JNK – SPDR Barclays High-Yield Corporate Bond Fund
TLT – iShares 20+ Year Long-Term Treasury Bond Fund
J’espère ne pas abuser …mais afin d’éviter d’autres sollicitations de ma part : Quelle est la marche à suivre pour résoudre ce problème ?
Je vous remercie par avance.
Francis
Bonjour,
Oui, il existe une littérature très importante aux Etats-Unis. C’est très bien de s’en inspirer, mais il y a pas mal de travail pour adapter ces principes à l’environnement français dont la fiscalité et les produits (et plein d’autres choses). D’où mes livres ou ce site.
Il est moins facile de trouver des ETF obligataire que actions.
Cela étant les émetteurs ont ça, vous pouvez aller voir chez Lyxor, Amundi … iShares (pas toujours coté sur Euronext cela étant)
Bien à vous
Bonsoir,
Mon objectif est d etre investi (sur un etf msci world) tout en aillant la possibilite de recuperer ces fonds en cas de besoin. J ai un PEA que j alimente mensuellement (PEA qui a 3 ans). Est il pertinent d acheter un etf msci world sur mon CTO de maniere a recuperer ces fonds si besoin et ne pas casser mon PEA?
Aussi, j’aurais dû pousser l’analyse un peu plus loin. Le Nasdaq est effectivement plus volatile donc forcément plus risqué. Il vaudrait mieux mixer les deux avec une pondération de 85% pour le S&P et 15% pour le Nasdaq 100. Par contre Il me semble qu’il n’y a pas d’Etf pour le NASDAQ Composite.
Effectivement, les valeurs technologiques sont plutôt représentés dans l’indice NASDAQ composite. Pourquoi est-il superformé ? Je n’en ai aucune idée.
Bonjour Edouard,
J’ai été un lecteur assidu de vos deux livres. Cet article sur l’achat d’etf côtés aux US m’a d’autant plus puisque cela fait environ un mois que je m’interresse aussi aux ETF suivant les actions americaines.
Alors j’ai pu observer les conseils données sur les ETF S&P 500 mais après avoir bien analysé plusieurs ETF d’actions US je me rends compte que les plus performants sont ceux du Nasdaq 100. Les deux indices(S&P 500 et Nasdaq) sont très fortements corrélées entre elles, il est peut être inutile de se positionner sur les deux indices en même temps à ce moment ? Voir même aussi avec un MSCI World. Mais l’indice Nasdaq est plus perdormant qu’en pensez-vous d’un éventuel choix entre ces deux fonds indiciels ?
En attendant votre réponse une étude de corrélation d’ETF ciblant la meilleure performance m’amène au portefeuille suivant :
ETF S&P 500 et/ou Nasdaq 100
Et
ETF S&P euro dividende aristocrate
Ce sont les deux qui sont le moins corrélés et qui offrent au moment ou j’écris ces lignes la meilleure performance annualisée sur les 3 dernières années.
Cordialement,
Bonjour Thierry,
Le Nasdaq est un indice Growth, et le growth a surperformé récemment. Mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée de regarder les performance passées à trois ans (ou même 10 ans).
De même les dividendes aristocrates ont bien performé sur les dernières années, mais pas sûr que cela continue.
La question est : pourquoi, selon vous, ces indices surpeformeaient ?
Bonjour Edouard,
Merci pour cet article, et cet excellent blog.
Les ETF US ont effectivement beaucoup d’avantages pour investir sur ce marché (encours énorme, fiscalité US récupérée, faible spread, frais moindre…).
Problème : depuis le 3 janvier 2018 et l’application de la directive européenne MiFID II, les ETF domiciliés aux US ne sont plus accessibles à la commercialisation auprès des courtiers européens, donc exit les fameux VTI, ITOT, etc…
Il est désormais exigé des maisons mères (Vanguard, iShares…) qu’elles fournissent une notice traduite dans la langue de l’investisseur.
Ces établissements n’en ont pas l’intention, et renvoient désormais leurs clients européens sur leur gamme d’ETF de droit irlandais (encours plus faible, fiscalité US non récupérée, spread plus important, frais triple).
IB et Lynx semblent être parmi les derniers à proposer les ETF US, mais se placent dans l’illégalité au regard du droit européen (donc leur situation pourra-t-elle durer ?).
ACHETER DES ETF COTÉS AUX ÉTATS-UNIS : UNE BONNE IDÉE ? J’ai bien peur que la question ne se pose plus : ce n’est actuellement plus possible, hélas.
Merci pour ce retour instructif
Il faut que j’essaye chez Bourse Direct.
Il faudrait aussi que l’on trouve le texte d’origine afin de savoir si c’est une application particulièrement restrictive de MiFID II. A mon sens, un ETF est moins risqué qu’une action, et on a encore le droit d’acheter des actions donc le rapport annuel n’est pas disponible en français …
On peut toujours en acheter dans son FID d’assurance vie Luxembourgeois, mais bon ça restreint un peu le public …