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POURQUOI INVESTIR SUR LES MARCHÉS ÉMERGENTS ? QUEL EST LE MEILLEUR ETF ?


POINTS CLÉS

  • Les pays émergents représentent 10% de la capitalisation mondiale et 35% du PNB.
  • Ils ont potentiellement une performance attendue supérieure, mais aussi des risques supérieurs.
  • Le meilleur ETF dépend de votre enveloppe d’investissement : PEA, CTO, Assurance Vie.

Les marchés émergents sont un élément important d’un portefeuille d’ETF (Exchange Traded Funds)

Il existe différentes façons de définir les marchés émergents et donc plusieurs indices boursiers :

  • MSCI Emerging Markets (suivi par la majorité des ETF)
  • FTSE Emerging Markets (suivi par les ETF Vanguard)

Les définitions peuvent être légèrement différentes, entre les émetteurs d’indice. La définition de MSCI est très pratique, car la plupart des ETF pays émergents suivent cet indice.

L’indice MSCI Emerging Markets

Selon la définition de l’émetteur d’indice MSCI qui fait référence dans le monde de l’investissement, les pays émergents sont au nombre de 24.

Définition

Un pays est considéré par MSCI comme développé ou émergent en fonction de trois critères :

  1. du développement économique
  2. la liquidité des valeurs cotées en bourse (le fait que les institutionnels puissent en acheter facilement),
  3. l’accessibilité du marché boursier (il peut y avoir des pays qui restreignent l’accès à la bourse pour les investisseurs internationaux).

Par exemple, la Corée du Sud a un développement économique très important, cependant le pays ne remplit pas les autres critères pour être classé comme pays développé. La Corée du Sud est donc dans l’indice Emerging Markets de MSCI (contrairement à la classification de l’autre grand émetteur d’indice, FTSE Russell).

Composition

L’indice est principalement composé d’entreprises chinoises, puis de Corée du Sud, de Taiwan, d’Inde et d’Afrique du Sud. Le poids des sociétés de ces cinq pays dans l’indice est de pratiquement 70%. Mais il est aussi composé d’autres pays en Amérique du sud (Brésil, Pérou, etc.), en Asie (Malaisie, Indonésie, etc.), d’Afrique et Moyen-Orient (EAU) et d’Europe (par exemple de la Grèce).

L’indice classique compte 1125 entreprises auxquelles on peut ajouter 1585 entreprises de petite taille. Il faut, par ailleurs, noter que Singapour et Hong Kong sont classés dans les pays développés. En revanche, la Corée du Sud est classée dans les pays émergents malgré son haut degré d’avancement économique. MSCI considère que son marché boursier n’est pas suffisamment mature.

L’indice MSCI Frontier Markets

Il existe aussi un indice « MSCI Frontier Markets » avec des pays encore plus en devenir tels que le Koweit, l’Argentine ou le Maroc.

Pour plus d’informations sur les indices, vous pouvez lire cet article du blog, ainsi que celui-ci (plus spécifique sur les indices MSCI).

Quelques points positif pour investir dans un ETF Emerging Market

Les raisons d’investir sur un ETF émergent sont très nombreuses :

  • Un tracker Monde, est en fait uniquement un ETF monde développé. Il ne possède pas d’entreprises des marchés émergents. Pourtant, les marchés émergents représentent 10% de la capitalisation mondiale et 35% du PNB mondial (en constante augmentation). Pour plus d’informations sur ces répartitions, vous pouvez vous référer à l’article « Répliquer le marché ».
  • Les bourses des pays émergents sont moins corrélées avec les pays développés que les pays développés entre eux.
  • Certains considèrent que les marchés émergents sont, aujourd’hui, peu chers et donc devraient surperformer à l’avenir (sur le long terme). Il existe de nombreuses méthodes pour arriver à cet avis. Prenons-en seulement deux : le dividende des marchés émergents est de 2,8% contre 2,66% pour les marchés développés, mais surtout le PER (Price Earnings Ratio – combien de fois vous êtes prêts à payer un bénéfice annuel) du monde développé est de 20 tandis que celui des marchés émergents est de 14.

Les risques d’investir dans un ETF Emerging Market

Mais attention :

  • Les marchés émergents sont beaucoup plus volatils et risqués que les marchés développés. C’est d’ailleurs probablement parce qu’ils sont plus risqués qu’ils rapportent plus.
  • Cela peut paraître contre-intuitif, mais les pays qui font le plus de croissance ne sont pas ceux qui ont la meilleure performance boursière. En effet, les analystes sur estiment souvent la croissance attendue. C’est un petit peu comme les actions « value ».

Quels ETFs pour les marchés émergents ?

Liste des ETF Emerging Markets

Les noms complets de ces ETF sont les suivants :

  • AMUNDI MSCI EMERGING MARKETS UCITS ETF – EUR (C)
  • Lyxor MSCI Emerging Markets UCITS ETF – Acc EUR
  • Lyxor PEA Emergents (MSCI Emerging Markets) UCITS ETF – Capi.
  • iShares MSCI EM UCITS ETF USD (Dist)
  • iShares Core MSCI EM IMI UCITS ETF USD (Acc) (EUR)
  • SPDR® MSCI Emerging Markets UCITS ET
  • SPDR® MSCI ACWI IMI UCITS ETF
  • Vanguard FTSE Emerging Markets UCITS ETF (EUR)

Analyse des ETF Pays émergents

Voilà les différentes analyses que l’on peut en faire :

Les frais des ETF sont nettement inférieurs à ceux des OPCVM classiques

Tout d’abord, les frais des ETF sont très inférieurs à ceux des OPCVM classiques. Cependant, il y a des écarts tout de même assez significatifs au sein des ETF. On va de 0,2% avec Amundi à 0,75% avec un des trackers iShares.

D’ailleurs voilà le classement sur Quantalys de l’ETF d’iShares sur les 5 dernières années. Il arrive 70e sur 234 sur 5 ans. C’est très honorable/

ETF Emerging Market iShares Performance

Comparatif des ETF

Un des critères les plus importants pour choisir un ETF devrait être l’écart de performance avec l’indice à long terme. C’est ce que l’on appelle le « tracking difference ». Il ne faut pas confondre avec le « tracking error », qui est la différence sur le court terme, et qui n’intéresse pas l’investisseur de long terme qu’est l’investisseur passif. Cependant, il n’est pas facile de tirer des conclusions, même au-delà du fait que les différents ETF n’ont pas la même ancienneté.

Par exemple, à première vue on pourrait croire que la réplication synthétique est plus performante. Mais en y regardant de plus près, la raison est que les ETF synthétiques ont surperformé l’indice en 2015 et 2016. Et je ne sais pas si cela va se reproduire. Cela étant, l’ensemble des ETF semblent avoir une tendance à améliorer leur performance au fil des ans. On peut tout de même noter que le tracker Vanguard a très peu de différence avec son indice de référence (qui n’est pas un indice MSCI, mais un indice FTSE).

Quels choix pour un ETF Emerging Markets sur le PEA ou le CTO ?

Les ETF Emerging Markets sur PEA

Sur un PEA, l’ETF doit être à réplication synthétique. On peut alors choisir entre Amundi et Lyxor. Le tracker de Lyxor éligible au PEA a un encours très faible (de 9 millions d’Euros) et des frais supérieurs à celui d’Amundi.

  • Lyxor PEA Emergents (MSCI Emerging Markets) UCITS ETF – Capi.
  • AMUNDI MSCI EMERGING MARKETS UCITS ETF – EUR (C)

Les ETF Emerging Markets en Assurance Vie

Sur vos assurances vie, vous allez en général trouver l’ETF de Lyxor non éligible au PEA. Vous n’aurez pas le choix, mais c’est une bonne option.

  • Lyxor MSCI Emerging Markets UCITS ETF – Acc EUR

Les ETF Emerging Markets sur CTO

Pour le CTO, on a plus de choix. Si on a déjà beaucoup d’ETF synthétiques (Amundi et Lyxor), sur son PEA, il peut être judicieux de diversifier. Le iShares Core MSCI Emerging IMI (IE00BKM4GZ66) semble intéressant à plusieurs titres : des frais contenus, inclus des small caps et est capitalisant. Le tracker de Vanguard est aussi intéressant, car il s’écarte peu de son indice de référence et a aussi des frais contenus. Il peut particulièrement intéresser ceux qui apprécient les ETF distribuants.

Les autres questions à se poser pour investir sur un ETF Emerging

Le sujet peut être largement approfondi et on pourra se poser la question du pourcentage qu’il faut allouer dans son portefeuille. Il faut prendre alors des considérations structurelles, et potentiellement des considérations liées à la valorisation des pays émergents par rapport aux autres zones géographiques. J’approfondie en détail tous ces points dans la  formation de référence sur la gestion passive et les ETF, que vous pouvez entièrement suivre en ligne, même de votre mobile et au rythme que vous voulez. C’est réellement le meilleur moyen de construire un portefeuille d’ETF que vous comprenez, et qui serve réellement vos objectifs.

Je vous souhaite le meilleur pour votre épargne et surtout pour tout le reste …

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17 commentaires

  1. Bonjour,

    Vous proposer Amundi ETF pour du PEA.
    AMUNDI MSCI EMERGING MARKETS UCITS ETF – EUR (C)

    Hors bourse direct ne permet pas de placer cet ETF dans un PEA. Seulement celui de Lyxor.

  2. Bonjour,

    Je me pose pas mal de questions suite au changement d’ETF d’AMUNDI…
    Est ce que cela vaut il toujours autant le coup ? Est ce que cela vaut encore plus le coup comme ce sera un nouvel ETF ?
    Le nouvel Amundi serat il aussi bien que l’ancien ? Qu’adviendra t il de l’encours ?

  3. Re bonjour Edouard,

    Sur CTO, l’Amundi (maintenant LU1681045370) est aussi une très bonne option.
    L’iShares IE00BKM4GZ66 que vous recommandez contient comme vous le dites des small caps mais aussi plus d’entreprises (2650) que les autres MSCI emerging, ce qui est plus diversifié. Je trouve dommage qu’il n’apparaisse pas dans les ETF MSCI emerging sur JustETF, on pourrait passer à côté, et il n’y a pas de liste emerging IMI sur justETF.
    Il me semble que le nombre d’entreprises du Amundi n’est pas trouvable malheureusement.

    (Message pour compléter/mettre à jour les infos pour les lecteurs)

  4. Bonjour Edouard, est-il pertinent d’inclure un ETF MSCI Frontier Markets dans son portefeuille? Cela doit apporter de la performance mais aussi de la volatilité. Merci

  5. Oui, je suis pour la diversification mais je me demandais si elle a fait ses preuves, vous vous appuyez sur des données historiques or si on regarde le passé, investir dans les em n’a jamais vraiment été intéressant si on regarde le rapport rendement/risque non? Je pense notamment à un des porte feuilles que vous proposez dans votre deuxième livre (1/3 en actions pays émergents). N’est ce pas un peu trop?

    1. La diversification a fait ses preuves, y compris sur les émergents. D’ailleurs, j’en parle longuement dans ma formation.
      Après, 1/3 d’émergents, c’est vraiment beaucoup si l’on a pas compris pourquoi.

  6. Bonjour Édouard,

    Je crois que mon message s’est perdu! Donc je le reposte.
    Je souhaite revenir sur le portefeuille 7 proposé dans votre livre. L’allocation 1/3 marches émergents – small cap Europe – sp500 est très risqué et permettrait de prendre plus de risque sur une partie plus raisonnable du patrimoine tout en profitant de l’effet retour a la moyenne, acheter une zone géographique pas cher et vendre une zone géographique peu corrélée chère.

    Cependant au vu de l’évolution de l’indice msci emerging market (plus de techno, plus de financiers, des géants comme Samsung, aliexpress… Source : https://alphabetablog.com/semaine-twitter-45-2017 )l’indice est en train de devenir moins “risqué” ou devrais-je dire plus corrélé a l’indice msci world non? On profiterait donc au final d’acheter des actions peu chères qui vont sûrement rejoindre le monde, non?
    Je vois que vous avez également recommandé des obligations a petite dose mais que pensez-vous des small cap ? D’ailleurs avez-vous des etf dans les obligations emerging market a recommander? Même question pour les small cap dans les marchés émergent. Je trouve des fonds mais comme vous le dites si bien, c’est impossible a choisir…

    Élodie

  7. Bonjour Édouard,

    Je réfléchis toujours à un portefeuille très risqué sur la partie action. Et je reviens notamment sur les 30% dans un etf marché emergent (portefeuille 7 de votre livre). Le but du portefeuille était de profiter du retour a la moyenne, d’acheter des zones géographiques pas cher et vendre les zones géographiques chères. Ces zones géographiques étant un peu moins corrélées. Cependant, au vu de l’évolution de la composition l’indice msci emerging market qui est principalement financier et est composé de géants comme Samsung (source https://alphabetablog.com/semaine-twitter-45-2017), j’ai l’impression que cet indice va être moins risqué qu’avant. Ce serait donc plus une opportunité d’acheter des géants (aliexpress, samsung, …)a un prix interessant? J’ai également pensé a des obligations ou a des small caps des pays émergents. Avez vous des etf a conseiller? J’ai identifié quelques fonds mais je vous avouerai que les étoiles de morningstar me repulsent (comprendre que j’évite les fonds bien notés ;)) et que je ne sais pas comment les choisir hormis suivre les fonds régulièrement…

    Élodie

    1. Bonjour Elodie,

      J’ai écrit des choses intelligentes dans ce livre ;-) Même Jeremy Grantham de GMO est d’accord avec moi … à moins que ce ne soit le contraire.
      Lisez sa lettre trimestrielle.

      At this point let me tell you a story. In mid-December last year, I told my colleagues in asset allocation that I was putting up to 50% of my sister’s and children’s pension funds into Emerging

      C’est aussi ce que l’on voit dans les expected return de Research Affiliates.
      Les 2 penchent vers le value emerging !
      Problème, il n’y a pas réellement d’ETF Value Emerging.
      Dans le PEA, il n’y a pas beaucoup de choix : l’Amundi AEEM.
      Comme j’imagine que votre PEA n’est pas plein, c’est le seul choix raisonnable.
      A titre personnel, mon PEA étant plein, j’ai pris un ETF plus exotique sur CTO. Mais cette solution a pas mal d’inconvénients.

      1. Bonjour Édouard,

        Je voudrais savoir si vous recommendez toujours d’investir un peu dans l’emerging market lorsqu’on voit les risques de trade war, les problèmes de monnaie et que historiquement le risque d’investir dans les em a été assez mal rémunéré. Je crois avoir vu que cela été juste intéressant d’investir en 2005-2007… Est-ce que pour un jeune actif, il est vraiment intéressant d’investir dans cette classe d’actif mal rémunéré au vu du risque?

        Merci

        1. Bonsoir,
          Je n’aime pas trop le mot conseil. Je partage des bonnes pratiques. La diversification géographique, y compris dans les émergents, est plutot une bonne pratique.

  8. Bonjour,
    très bon article comme d’habitude. Un réel plaisir de vous lire.
    Je voulais savoir si vous connaissiez le site trackinsight.com qui se propose de noter les trackers selon 4 critères: tracking difference, tracking error, Hurst exponent et Kurtosis. Est-ce quelque chose qui peut guider nos choix?

    A titre d’exemple, pour citer les ETF Emergents présentés ici, ils notent mieux celui d’Amundi que Lyxor pour l’indice coté en EUR, par contre pour celui coté en USD, iShare et Vanguard sont vraiment mal notés par rapport à Amundi (qui existe aussi en USD) ou même ComStage, coté à Lisbonnes.
    D’une manière générale il me semble que les trackers synthétiques sont mieux notés que les physiques.

    1. Edouard Petit dit :

      Bonjour,
      Oui j’ai déjà testé ce site, et j’avais regardé en détail la méhtodologie d’évaluation. Mais franchement je trouve le rapport complexité/gain pas énorme (en tout cas pour un investisseur individuel).
      Mais les synthétiques sont globalement des produits plus performants que les etf physiques. Mais les épargnants demandent de la réplication physique, elle devient donc largement majoritaire.

  9. Excellent article, très qualitatif.
    J’ai fait cette étude de mon côté l’année dernière et j’arrive aux mêmes conclusions que vous.
    Pour le CTO, le match entre l’IShares et le Vanguard est en effet assez serré. L’Ishares a l’avantage d’être capitalisé mais le Vanguard a une meilleure tracking difference.
    Il faudra voir comment les tracking difference évoluent. Il me paraît difficile pour le Vanguard de la maintenir à un niveau aussi faible sur des marchés émergents. D’ailleurs, de mémoire, les trackers Vanguard domiciliés aux US ont une moins bonne tracking difference.

    Question bonus : avez-vous eu de nouvelles informations pour savoir si les plus-values réalisées sur ces trackers émergents bénéficient de l’abattement pour durée de détention ?

    1. Edouard Petit dit :

      Merci Black.

      Pour la question bonus : j’ai vraiment du mal à avoir des informations satisfaisante sur la fiscalité dans le cadre d’un CTO, que ce soit sur l’abattement de 40% sur les dividendes ou sur les plus values pour durée de détention.
      Les émetteurs ne peuvent donner de conseils fiscaux, et me demandent de me retourner vers mon conseiller fiscal et/ou mon broker. Mes brokers n’ont pas de réponses très satisfaisante. Ca sera un peu la surprise sur l’IFU.

      Je pense vraiment que le CTO n’est pas une super enveloppe pour le Lazy Investor, même en prenant en compte les abattements. La fiscalité est complexe, prend du temps, changeante, imprévisible …

  10. Très intéressant article et j’apprécie la nouvelle mise en forme de vos articles.
    On constate rapidement que pour le PEA, le tracker proposé par Amundi est le plus intéressant grâce aux frais réduits et au tracking différence plus faible.
    Par contre, je ne comprends pas votre colonne “type de réplication” : que voulez-vous dire par optimisée? et totale = physique?
    En tout cas, on observe également que le trackers existants hors PEA ont des frais bien plus élevés ! J’ai toujours pensé que les trackers non éligibles PEA avaient l’avantage d’être beaucoup moins chers en frais. Quelle claque !

    Un peu HS sur le sujet mais je n’ai pas vu le commentaire que j’avais écrit il y a quelques jours. Comme on peut l’observer, Amundi propose systématiquement des trackers plus liquides, à plus gros encours et moins chers en frais que son concurrent Lyxor. Avec un portefeuille trackers ou un simple tracker World (CW8) dans un PEA, nous sommes exposé au risque émetteur. Que se passe t’il en cas de faillite de l’émetteur du tracker?
    J’ai également la même question concernant le broker. Si bourse direct, fais faillite, que se passe t’il pour nos trackers? Dépot de garantie de 100k€?

    1. Edouard Petit dit :

      Pour type de réplication, vous pouvez lire l’article de ce site, sur les différents types de réplication des ETF.
      Il faudrait que je le synthétise en quelques bullet points comme d’autres articles que j’ai fait, car il est vraiment compliqué.

      En fait Lyxor est souvent un peu plus cher qu’Amundi. Mais surtout ils ont rendu leurs ETF d’origine non éligible au PEA et créé une ligne spécifique éligible au PEA. Et comme en fait les trackers sont plutôt achetés par des institutionnels plutôt que des particuliers dans le PEA … le résultat est celui que vous dites.

      Pour les risques des trackers, vous pouvez lire l’article sur les types de réplication et les risques associés.
      Je pense que si Amundi fait faillite, c’est que le Crédit Agricole a fait faillite, sans que l’Etat n’ait rien fait. Et je donne pas cher de la SG et donc de Lyxor. Mais je ne donne pas cher de nos emplois et de l’immobilier.
      Mais normalement une faillite de l’émetteur du tracker n’affecte pas l’ETF qui est une entité juridique.

      Pour la faillite du broker : normalement il n’y a pas de problème car le broker ne fait que passe plat. Sauf si il perde vos titres dans la bataille ou qu’il y ait malversation. Il y a quand même une garantie d’un fonds spécial jusqu’à un certain montant.