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ETF et Trackers : une révolution pour la finance et vos finances

Les ETF (Exchange Traded Funds), que l’on appelle aussi souvent tracker, se développent rapidement. On en entend même désormais parler dans la presse généraliste. Ils permettent aux investisseurs particuliers de gérer avec une excellente performance leur patrimoine. C’est une façon simple d’investir en bourse. Ils modifient largement la façon dont vous pouvez, en tant qu’investisseur particulier, placer votre agent. Mais, les trackers ont aussi un impact profond sur de nombreux acteurs de la finance : banques, gestionnaires d’actifs, assureurs, conseillers en gestion de patrimoine, etc.

Dans cet article nous allons clarifier certains aspects, parfois méconnus, de ces produits financiers et détailler comment ils impactent les différents acteurs de la gestion patrimoniale, particuliers ou financiers.

Cela vous permettra de mieux comprendre comment utiliser ces produits financiers, mais aussi mieux décrypter les réactions de certains acteurs vis-à-vis des trackers.

Qu’est-ce qu’un ETF ? Un fonds coté en bourse

Les fonds passifs cotés

ETF est l’abréviation d’Exchange Traded Fund, qui veut littéralement dire Fonds Cotés en Bourse. D’ailleurs, nos amis canadiens les appellent des FNB ou Fonds Négociables en bourse.

En théorie n’importe quel OPC (Organisme de Placement Collectif) pourrait être coté en bourse. Cependant, la plupart des ETF sont des fonds indiciels, c’est-à-dire qu’ils suivent des indices boursiers tels que l’Euro Stoxx 50, le S&P 500 ou ceux de MSCI. Aussi, ils ont des frais très peu élevés comparés aux fonds communs de placement classiques.

Les fonds actifs cotés

Les ETF actifs, c’est-à-dire qui cherchent à avoir une performance supérieure à celle du marché, ont aujourd’hui une part de marché très marginale. Cependant, ils sont en train de se développer rapidement. Certains prédisent même qu’à l’avenir l’immense majorité des fonds actifs non cotés seront finalement cotés en bourse. On aura donc une distinction entre les ETF passifs ou indiciels et les ETF actifs, tout comme aujourd’hui nous avons les fonds classiques, non cotés, actifs et d’autres passifs.

Qu’est-ce qu’un tracker ? Un fonds indiciel

On considère souvent en France que le terme de tracker est synonyme d’ETF. Je trouve que cela peut porter à confusion, surtout étant donné l’évolution du marché dont je viens de parler.

Un tracker est un fonds qui traque un indice, c’est-à-dire qui le suit. N’hésitez pas à aller lire cet article sur les indices boursiers afin d’en savoir plus sur le sujet.

Il peut donc y avoir des trackers qui sont cotés en bourse, ce sont les ETF indiciels, et des trackers non cotés en bourse.

Les fonds indiciels non cotés en bourse sont très fréquents aux Etats-Unis. Dans le graphique ci-dessous, vous pouvez voir qu’en 2009, aux Etats-Unis, la part de marché de la gestion active était de 82%, celle des fonds indiciels cotés (les ETF) de 8% tout comme les fonds indiciels non cotés.

En 2019, la part de la gestion active est descendue à 61%, les ETF ont 19% tous comme les fonds passifs non cotés.

On pourra aussi noter que la taille totale du marché est de 8500 milliards à 22000 milliards de dollars. La gestion active a baissé en pourcentage, mais est passée de 7000 milliards à 13400 milliards en dix ans.

Le poids de la gestion indicielle
Le poids de la gestion indicielle en 2009 et 2019

Un poids de plus en plus grand dans le monde de l’investissement et de la finance

Comme nous venons de le voir, le poids de la gestion passive a largement augmenté.

Les trackers ont des performances à faire pâlir les professionnels de la finance et les gérants

Les trackers et ETF sont une révolution pour le monde de la finance, car ils sont moins chers et plus performants que l’immense majorité des fonds classiques. Ne rien faire est plus performant que de chercher à bien faire les choses ! Il est certain que c’est assez perturbant.

Il existe de très nombreuses études sur le sujet. Nous pouvons par exemple nous référer à l’étude SPIVA de mi-2020, sur 10 ans :

  • 86,82% des fonds actifs suivant les actions européennes ont eu une performance inférieure à leur indice de référence, 
  • 97,69% des fonds actifs suivant les actions internationales ont eu une performance inférieure à leur indice de référence,
  • 96,34% des fonds actifs suivant les actions émergentes ont eu une performance inférieure à leur indice de référence.
Performance des fonds actifs par rapport aux indices boursiers
Performance des fonds actifs par rapport aux indices boursiers

Il faut aussi remarquer que les fonds actifs n’ont pas une volatilité spécialement attractive. Ils ne protègent pas particulièrement contre les krachs boursiers non plus.

La négociation des ETF en bourse révolutionne la distribution des produits financiers

Les OPC qu’ils soient classiques ou indiciels sont distribués auprès d’un circuit classique. Pour pouvoir investir dans ces fonds, il est nécessaire qu’ils soient référencés par votre banque, courtier ou assureur. Votre banque se fait rémunérer par le gestionnaire d’actifs du fonds pour distribuer cet OPCVM. Par exemple, on peut voir que dans cette banque en ligne ce fonds a des frais de gestions annuels de 2,14% par an, et 0,70% par an vont au distributeur (la banque en ligne).

Les frais de distribution des fonds
Les frais de distribution des fonds dans une célèbre banque en ligne

C’est un petit peu comme dans la grande distribution. Les fournisseurs paient pour être référencés, et pour être en tête de gondole (fonds stars, etc.). Ici, on ne met pas en avant des boîtes de céréales, mais des instruments financiers.

Il en résulte que certaines banques ou gestionnaires de patrimoine ne mettent pas du tout en avant les ETF. En effet, ce mode de distribution, où ils ne sont pas rémunérés pour distribuer ces produits, met à mal leur modèle d’affaires, qui est aujourd’hui grandement fondé sur ces rétrocessions.

Vous aurez aussi remarqué que les unités de compte mises en avant par les assureurs, même dans les meilleures assurances vie, ne sont que rarement des ETF … même s’ils sont bien plus performants que les fonds classiques.

Les banques privées et les CGP doivent se réinventer. Historiquement, et en simplifiant assez largement, les conseillers financiers fournissent un conseil qui peut paraître gratuit aux investisseurs, car ils ne payent pas d’honoraires comme chez le médecin ou chez les avocats. Mais le conseiller doit être rémunéré pour ce temps et cette connaissance. Alors, il prend une partie des frais d’entrée et récurrents. Parfois, il fait une fois le travail et touche de l’argent pendant toute la durée de l’investissement (normalement des années voire des dizaines d’années).

Il n’est donc pas absurde que certains CGP voient d’un mauvais œil les ETF. D’autres prennent le tournant en inventant des nouveaux modèles économiques.

Comment avoir accès aux fonds indiciels non cotés ?

Il est très rare d’avoir accès à des fonds indiciels non cotés chez son intermédiaire financier. Vous pouvez essayer sur votre compte titre, votre PEA et vos contrats d’assurance vie.

Cependant, les robo advisors tels que Yomoni ou Nalo y arrivent.

Par exemple, actuellement Yomoni s’appuie dans son profil 10 sur les fonds indiciels non cotés suivants :

  • Fidelity MSCI World Index Fund
  • Fidelity S&P 500 Index Fund
  • Fidelity MSCI Europe Index Fund
  • Fidelity MSCI Japan Index Fund
  • Vanguard Investment Series PLC – US 500 Stock Index Fund

Le fonds passif de Fidelity suivant l’indice MSCI World est à réplication physique et coûte 0,12% par an. C’est nettement moins que la plupart des ETF suivant les indices monde.

Des frais faibles qui baissent et qui font baisser les frais de l’ensemble des fonds, et modifient en profondeur le monde de la finance.

Les ETF et fonds indiciels ont des frais de gestion largement inférieurs à ceux des fonds actifs. Il est relativement aisé de se créer un portefeuille d’ETF avec des frais annuels inférieurs à 0,2% par an. En comparaison, l’immense majorité des OPCVM classiques à destination des particuliers ont des frais de l’ordre de 2% par an en France.

Cela crée bien sûr une pression sur les gestionnaires de fonds. Il en résulte que les frais des fonds actifs baissent. Dans le graphique (source : Investment Company Institute) ci-dessous nous pouvons voir que les frais moyens des fonds actifs actions en Europe étaient de 1,73% en 2013 et 1,51% en 2018. Les frais des fonds obligataires sont inférieurs, mais aussi en baisse.

On remarquera que les fonds mixant actions et obligations, qu’on appelle souvent patrimoniaux en France, sont aussi chers que les fonds actions !

Evolution des frais des fonds européens (actions, obligations, mixte)
Evolution des frais des fonds européens (actions, obligations, mixte)

Equity signifie Actions. Fixed income se traduit par Obligations. Et Mixed correspond à un mélange d’actions et d’obligations.

Conclusion pour l’Épargnant 3.0 : une révolution pour la finance et surtout pour votre patrimoine

Un tracker n’est pas exactement un ETF, même si leurs définitions sont très proches. Aussi, on a parfois tendance à les opposer aux OPCVM. Mais, il faut se rappeler que les trackers et les ETF sont des OPC (si vous désirez savoir la différence entre OPCVM, SICAV et FCP, vous pouvez lire cet article sur les OPC sur ce blog). La différence est soit qu’ils sont cotés en bourse, soit qu’ils sont indiciels (et à bas prix). D’ailleurs, on remarquera que les plus grands émetteurs d’ETF dans le monde que sont Blackrock (iShares) et Vanguard, sont aussi des gestionnaires de fonds non cotés, qu’ils soient indiciels ou non.

Mais dans tous les cas, ils changent largement la donne à la fois pour les investisseurs particuliers et les professionnels de la finance tels que les sociétés de gestion et les conseillers en gestion de patrimoine.

Ils sont une chance énorme pour les investisseurs particuliers. C’est une façon simple et performante d’investir de manière diversifiée. On peut les utiliser pour investir dans de nombreuses classes d’actifs et en particulier les actions et les obligations. Les marchés boursiers sont désormais à la portée du plus grand nombre.

Pour les professionnels, il me semble qu’il ne s’agit pas seulement d’une menace. Les investisseurs institutionnels profitent déjà de cette opportunité. Et pour les acteurs tels que les gestionnaires d’actifs et les distributeurs de produits financiers (banques de réseau, banques privées, conseillers en gestion de patrimoine, etc.) : dans toute menace il y a des opportunités. C’est l’occasion de se transformer, d’être meilleur, meilleur que les concurrents et notamment plus orienté clients.

Il me semble que l’ensemble de la chaîne de valeur de la production à la distribution des produits financiers va s’améliorer… pour le plus grand plaisir des investisseurs professionnels et particuliers.

Je vous souhaite le meilleur pour votre épargne et surtout pour tout le reste !

Questions fréquentes sur les ETF et les trackers

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15 commentaires

  1. J’avais conseillé à un ami d’ouvrir un contrat afer , il y a une vingtaine d’années, avec des frais de 0,45% sur le contrat et 0,4% sur leur UC maison vedette (à l’époque, 0,6 maintenant : c’est l’inconvénient des contrats souscrits par une association)
    Je constate que le courtier par lequel il est passé lui a fait aussi souscrire un contrat de capitalisation avec des UC aviva aux noms ronflants et aux performances déplorables avec un total de frais de 0,9 pour le contrat auxquels s’ajoutent 2% sur ces UC auquels s’ajoutent 20% de la surperformance par rapport au benchmark : une vraie arnaque : lorsque le benchmark est dépassé une année , l’assureur prélève ces frais mais sur la durée la sous performance est réelle et ne donne pas lieu au remboursement de ces frais de surperformance . De plus , à son décès , les bénéficiaires ont payé des droits de succession sur ce contrat de capitalisation.

  2. Bonjour Edouard,

    Merci pour ce contenu hyper constructif et transparent. Dans l’actualité on entend parler de la vente de Lyxor. Pensez vous qu’un rachat de Lyxor par un autre établissement financier puisse fermer des ETF dans lesquels j’ai pu souscrire (impact sur mon PEA)? Faut il attendre le rachat effectif avant de souscrire aux ETF de Lyxor? Je me demande quels seraient les conséquences pour nous épargnants.

    Merci d’avance et excellentes fêtes de fin d’année

  3. Bonjour Edouard,
    Je comprends qu’un fonds indiciel non côté est moins chargé en frais qu’un ETF, est-ce que c’est bien ça ?
    Pourriez-vous préciser comment trouver des fonds indiciels ? car pas facile…
    Merci d’avance

  4. Pierre VAN DER WAL dit :

    Edouard,
    Pourriez-vous expliquer cette contradiction:
    Prenons le ETF Amundi PEA SP500 [ FR0013412285 ] : L’action se vend/achète sur Euronext en euros.
    Quand j’achète des actions dans ce fonds, on a l’impression que le prix d’action est déterminé par l’offre et la demande.
    Pourtant le prix à payer devrait être le prix déterminé par l’indice S&P500 multiplié par le taux déchange entre USD et EUR.
    Quelque part il doit y avoir un mécanisme qui gère l’équilibre entre l’indice S&P 500 (3 703 points le 27-12-2020) et le prix Amundi PEA SP500 (FR0013412285) (23.819 euro le 27-12-2020).
    Il m’intrigue de savoir comment ce mécanisme fonctionne.

  5. Francois COURJARET dit :

    Bonjour Edouard, sauf erreur de ma part, ces fonds non côtés présentent des frais de souscription souvent proches de 5%, existent-ils sur les fonds des robo advisors ? Merci – Francois

  6. bonjour,
    tout d’abors je dois dire que j’ai dévoré vos 2 livres je suis fan de votre site :-)
    Après beaucoup de réflexion je voulais vous présenter ma stratégie, afin de savoir ce que vous en pensiez afin de m’indiquer les erreurs et les suggestions tant bénéfique :
    afin de préciser ma situation j’ai 37 ans donc je m’oriente vers un profil dynamique sur du long terme 15/20 ans…
    portefeuille :
    60% actions + 35% fond dynamique + 5% crowdfunding immo (voir crowdlending)
    2 gestions différentes pour les actions :
    25%actions + 5 %crypto (en copie de portefeuille sur etoro, a 70% action us larges capp +30% europe grande capitalisation)
    30 % en ETF sur un pea bourse direct (40% BNPP easy etf s&p500 en € + 30% BNP PARIBAS EASY LOW CARBON 100 EUROPE en € + 10% amundi mcsi emerging markets €+ 10%Amundi ETF PEA Japan TOPIX en € + 10% (éventuellement amundi : russell 2000 pour 0.35% mais incertitude sur les small cap us ou etf isr , je ne sais pas)
    35% linxea avenir en fond euros Suravenir Opportunités profil équilibré ou dynamique en (50% fond euros +50% unité de compte pour obtenir entre 5.5 et 8% de rendement)
    5% en crowdfunding immo sur homunity ou plusieur projet en local en énergie renouvelable)
    j’ai bcp d’action et d’etf en espérant être assez diversifié. Pour l’Europe le low carbon, il fait mieux apparemment que stoxx 600 mais que 100 entreprises, frais a 0. 3% mais l’isr me tient à cœur.
    Pour l’assurance, je sais que ce fond est très bon mais j’avoue être déçu sur le choix des etf car pas d’isr et fond isr frais trop important .
    du coup je suis très hésitant sur les choix sur la partie unité de compte (dois je prendre les fonds recommandé par linxea dans leur simulation ou chercher mes propre fonds complémentaires à mes etf , voir même des etf complémentaires, ou des scpi.…
    Enfin, est ce qu’il vaut mieux prendre un etf avec 0.15 % de frais mais qui est “médiocre” ou un à 0.40 % de frais mais qui est mieux noté? Vu ce que coûtent les frais sur 10/20 ans ça peut être énorme à la fin….je pars sur le principe des frais les moins élevés.
    De plus, si quelqu’un connait une stratégie etf isr long terme en pea ou assurance vie non piloté.
    Voila je vous remercie par avance pour tous vos précieux conseils.Bonne continuation….

    1. Bonjour.
      Je lisais avec attention votre post. Plusieurs remarques. Sur PEA vous ne pouvez pas acheter des morceaux d’ETF Donc à moins d’avoir un apport mensuel très conséquent, vous allez avoir du mal à respecter votre allocation initiale et ça va franchement compliqué le rééquilibrage. A titre personnel j’ai essayé de diversifier comme ça au début mais devant la complexité, je me suis rabattu sur un simple ETF World (Amundi) et comme le dit Edouard dans ses articles, cest souvent la simplicité qui paie. Le plus important est de respecter son allocation et ses versements mensuels quelque soit le contexte boursier (haut comme bas). Si vous voulez absolument diversifier et que votre apport est insuffisant pour acheter chaque ETF, vous pouvez vous orienter vers une AV et essayer de trouver la meilleure combinaison. Mais là encore, un minimum de versement est exigé sur chaque support.
      Sur l’allocation ISR, Nalo propose une option intéressante même si leur fond euros Generali est légèrement plus chargé en frais que Suravenir par exemple.
      Concernant le fond euros Suravenir Opportunité, si vous étudiez sa composition vous verrez qu’il y a une part d’immobilier et même une part d’actions ou produits structurés actions qui explique le côté dynamique et une meilleure performances versus fons Suravenir Rendement.
      Enfin je suis curieux de savoir (car j’hésite) comment vous comptez investir en cryptos et sur quels supports.
      Cordialement

      1. Bonjour,
        Chez Degiro il existe un ETF cryptomonnaies. Il reproduit bien le panier de crypto (même performance moyenne que le bitcoin/Ethereum).
        Personnellement, même si je loupais quelque chose, les crypto sont je trouve un investissement totalement inutile et déraisonnable. Tout comme l’or a eu une performance nulle depuis des siècles, les cryptomonnaies auront une performance nulle, voire pire si les gouvernements se mettent à les interdire. 1) Vu leur volatilité, elles ne peuvent être considérées comme un placement de réserve de valeur 2) Elles n’apportent aucune valeur (rendement 0 contrairement aux actions ou l’immobilier locatif) 3) Ce ne sont pas des monnaies, car on ne peut utiliser l’effet de levier et l’inflation pour s’enrichir, contrairement aux monnaies fiduciaires. 5% de crypto seraient mieux investis en actions.

        1. Attention en effet : la plupart des ETP cryptos ne sont pas des ETF mais des ETN qui sont des titres de créance avec risque de perte totale de l’investissement en cas de faillite de l’émetteur (COINXBE – ISIN : SE0007525332 par exemple).

  7. Bonjour

    Enfin un article qui ne mélange pas ETF et tracker !
    Comme vous le dites, un ETF est un fonds négociable en bourse, point.
    Le fonds qui est à l’intérieur de l’ETF peut être indiciel et passif (remerciements éternels à monsieur Bogle) mais pas seulement.

    J’ai l’impression qu’il y a une confusion totale dans l’esprit de beaucoup de gens.
    La “révolution”, c’est le fonds indiciel.
    Que ce fonds soit côté en bourse (donc un ETF) ou pas (les fonds de chez Vanguard par exemple), ça n’a pas vraiment d’importance in fine.

    Merci pour vos articles.

    1. Bonjour Fred,
      Je vous remercie pour vos encouragements, car effectivement on ne lit ça nulle part ailleurs …
      A mon sens l’indiciel est bien sûr une révolution, mais aussi l’enveloppe ETF. Le fait que les ETF soient cotés révolutionne justement la distribution. Et c’est un point majeur.
      Aux Etats-Unis les ETF révolutionnent aussi la fiscalité.
      Bien à vous.

  8. Bonjour, il me semble que la valeur ajoutée d’un CGP est “psychologique” rassurer ses clients ou au contraire les rendre plus humbles et en tout cas les pousser à persévérer dans une stratégie d’investissement : Le DCA par exemple doit s’envisager sur l’ensemble d’une vie professionelle. Il me semble que la difficulté est aussi de garder le cap sans se laisser distraire par les innovations financières et les nouveaux produits qui génèrent des commissions de mouvement ou de souscription et la dispersion de l’épargne des clients.
    En ce qui concerne l’avenir il faut avoir à l’esprit la formule des actuaires et donc que les perspectives financières d’un monde croûlant sous les dettes à taux quasi nul et ou les bourses sont très faciles d’accés (ETFs…) sont bien moindres que celles du même monde 40 ans plus tôt avec peu de dettes mais à taux très élevés (15% en 1981 sous Mitterand , 8 ans après la privatisation du crédit par Poumpidou : un beau cadeau à ses copains banquiers soit dit en passant) et des produits financiers plus couteux (4% de frais de souscription sur des sicavs avec obligation d’obligations et distribution relativement confidentielle ). Les économistes le disent : l’inflation par le crédit ne s’est pas arrêtée en 1983 mais elle s’est déversée dans les produits d’investissement actions , obligations, immobilier. De nos jours la rentabilité du patrimoine est moindre car le ratio PNB/Patrimoine des ménages est plus faible que dans les années 1980 . Par exemple : je suis millionnaire en euros depuis peu mais sans emploi depuis 2004 !

  9. Merci pour cet article.
    Qu’entendez-vous par les nouveaux modèles économiques trouvés par les CGP ? J’aimerais savoir comment définir un modèle économique viable dans ce métier tout en ayant une démarche dans le meilleur intérêt du client.

    1. C’est pas compliqué. Facturer la prestation.